Lovesongs for scumbags

Doug Blankenship, chanteur de folk américain, vit depuis vingt ans avec sa mère, après avoir quitté en même temps sa petite amie et l'armée, alors qu'il était incorporé à Berlin. Un heureux hasard lui fait rencontrer un producteur allemand qui s'intéresse beaucoup aux scénarios qu'il a écrits dans son carnet à spirales. Les deux hommes se rendent à Berlin pour mettre en chantier un de ces scénarios, «Love Songs for Scumbags». Celui-ci parle d'un néonazi et de son épouse toxicomane qui font tout pour obtenir la garde de leur enfant, placé sous la protection des services sociaux. Mais bientôt, Doug sombre dans la folie et devient un sans-abri. C'est alors que sa fille de 20 ans arrive à Berlin, pour le retrouver.

Tourné en Allemagne et au Colorado, fait d'une multitude de récits et d'une multitude de personnages, ce Love Songs for Scumbags (que l'on peut littéralement traduire par Chansons d'amour pour sous-hommes), véritable comédie dramatique pourtant filmée comme un documentaire et qui explore les deux versants du genre est la dernière œuvre de Phillip Lee Duncan, décédé peu après la fin du tournage en 2012.