Obsession

Quinze ans après l’enlèvement et la disparition de sa femme Elizabeth et de leur fille Amy, Michaël a perdu le goût de vivre et se consacre à son travail avec son ami et associé Robert. Lors d’un voyage d’affaires à Florence, il aperçoit dans une église — là où il avait rencontré Elizabeth — le sosie de celle-ci, Sandra. Faisant sa connaissance, il retourne avec elle à la Nouvelle-Orléans où il envisage de l’épouser. Mais le drame d’autrefois se renouvelle avec l’enlèvement de Sandra. À nouveau, ce rapt s’accompagne d’une demande de rançon, amenant Michaël à céder ses parts de la société à Robert. En fait, ce dernier a tout manigancé, Sandra n’étant autre qu’Amy, éloignée de son père durant toutes ces années, élevée dans un sentiment de haine à son égard et prête aux pires stratagèmes pour venger la mort de sa mère…

Grand admirateur d’Alfred Hitchcock, Brian de Palma signait avec Obsession un film qui rappelle en certains points Sueurs froides. Geneviève Bujold faisait une excellente composition dans le double rôle d’Elizabeth et Sandra. Remarquable accompagnement musical de Bernard Hermann, compositeur attitré… d’Alfred Hitchcock.