Une semaine et un jour

Vicky et Eyal viennent de perdre leur fils âgé de 25 ans, qui a succombé à un cancer. Une semaine après l'enterrement, c'est la fin du deuil, comme le veut la tradition juive. Vicky tente de renouer avec la vie et les gestes du quotidien. Elle veut reprendre son travail de professeur et aller chez le dentiste. Eyal prend la fuite, s'enferme dans son chagrin et vole de la marijuana médicinale. Il a besoin de retourner à l’hôpital où était son fils et a un comportement étrange. Zooler, un ami du défunt, entre en piste et tente de redonner le sourire à la famille et plus particulièrement à Eyal.

Après trois courts-métrages remarqués, Asaph Polonsky signe son premier long-métrage. Le réalisateur a choisi de s’intéresser à la tradition juive du Shiv’ah et surtout à ce qui se passe après cette semaine de deuil : « Ce qui m’intéresse le plus c’est la fin de cette étrange parenthèse : ce qui se passe quand l’existence, ses obligations et sa routine reprennent leurs droits, et que le principe de réalité ressurgit brutalement. » Même si l’histoire racontée est tragique, l’humour n’est pas totalement absent et apporte une certaine dimension lumineuse.