Carambolages

Dérangeant à souhait, équivoque. Ce qui conduit irrémédiablement à s interroger sur sa propre réaction face aux œuvres et finalement à engager un regard intérieur qui se prolonge au delà de la visite. Si tel est le but de cet exposition, il est atteint.

L'idée en soi est vraiment amusante mais le choix des œuvres fait beaucoup trop la part belle au laid, au dérangeant et au licencieux. J'ai très vite et étrangement ressenti une impression d'atmosphère malsaine. Par ailleurs sortir les objets et les tableaux de leur contexte atteint vite ses limites quand les juxtapositions semblent irrespectueuses (beaucoup d'objets religieux/sacrés/ethnologiques vidés de leur sens), ou présentent des choix intellectuels qui enferment insidieusement dans une idée (exemple : religion = guerre) au lieu de permettre un libre vagabondage fantaisiste, comme annoncé au début de l'expo.

Une approche très intéressante de l'art! La continuité entre les oeuvres est remarquablement orchestrée! Les oeuvres sont reliées entre elles par un thème que la visiteur doit découvrir par son observation des oeuvres, cela instaure un certain dynamisme dans la visite. A faire absolument!!

Décevant..
Déconcertant et pas vraiment enrichissant .
Peu accessible ..

Exposition surprenante, ça part un peu dans tous les sens, au moins les gens sourient et rient dans les allées. À faire !

Un peu déroutante au démarrage, surprenante tout du long, cette exposition mérite d'être vue et plus d'une fois!!

L’idée de faire une exposition en décloisonnant l’approche traditionnelle de l’art parait séduisante. C’est vrai que mettre en relation une œuvre avec d’autres provenant d’époques ou de civilisations différentes apporte souvent une remise en question de l’approche du visiteur sur cette œuvre et celles qui entrent en relation avec celle-ci. Cela fonctionne très bien pour mettre en valeur des pièces des collections permanentes d’un musée et questionner le visiteur. C’est beaucoup moins vrai lorsqu’on systématise le principe dans une exposition temporaire ou des œuvres de premier intérêt en côtoient d’autres beaucoup plus anecdotiques. Se lancer dans la traversée de l’art universel n’est pas une mince affaire. Il y a pourtant un fil conducteur, ou plutôt des fils conducteurs, mais au final on a vraiment l’impression d’une auberge espagnole ou l’on ne découvre que ce que l’on apporte.
L’affichage des titres sur écran défilant dans les couloirs n’est pas pratique et l'accès aux commentaires semble être réservé aux porteurs d'un iPhone. En tout cas avec un simple téléphone, je n'y suis pas arrivé. Nous vivons une époque moderne !