Andreï Korobeinikov

À seulement 33 ans, Andrei Korobeinikov est considéré comme l’un des maîtres du piano romantique. Un style que le musicien porte aussi bien dans son apparence, une grande élégance et des yeux bleu azur, que dans sa biographie, comme un roman de la Belle Époque.

Né dans la région de Moscou, en 1986, Andrei est (fait courant dans la musique classique) un enfant prodige. Il s’installe ainsi derrière le clavier à seulement 5 ans et donnera son premier récital, à Bakou, en Afghanistan, trois ans plus tard. Compositeur et poète, Andrei Korobeinikov complète sa panoplie de gendre idéal en entrant, à seulement 12 ans, à l’Université européenne de droit de Moscou. Diplômé à 17 ans, spécialiste de la propriété intellectuelle, Andrei aurait sans doute pu suivre une brillante carrière d’avocat. Le conservatoire de Moscou, en lui attribuant, pour ses 19 ans, la distinction spéciale de meilleur musicien de la décennie, en a décidé autrement.

Tour d’Europe en quelques notes

Les plus grandes scènes du monde ont accueilli Andrei Korobeinikov, comme la Sala Verdi à Milan, le Wigmore Hall de Londres ou la Philharmonie de Saint-Pétersbourg. Pour son retour sur la scène du théâtre des Champs-Elysées, le pianiste russe entraînera le spectateur dans un véritable tour d’Europe en reprenant les œuvres de cinq grands compositeurs. Le Français Camille Saint-Saëns, le Franco-polonais Frédéric Chopin, l’Allemand Ludwig van Beethoven, le Hongrois Franz Liszt et, bien-sûr, le Russe Alexandre Scriabine.

Peut-être moins connu que les autres compositeurs au programme, Alexandre Scriabine est, pour Korobeinikov, un compagnon de succès, puisqu’il remporta en 2004 le prix international portant le nom du compositeur, et que c’est à travers des reprises de ce dernier qu’il rencontra, en disque, son premier grand succès public. L’entendre jouer sur scène par son plus bel interprète est la meilleure façon de le découvrir.