Auberge Notre Dame

Charmante auberge faite de vieilles pierres et de poutres apparentes avec terrasse face à Notre-Dame. 
Fondue bourguignonne, plats traditionnels et fruits de mer... 
 
Accueil tous les jours sans interruption de 11h à minuit. 
 
Menus: 20, 35 et 48 €. Formule déjeuner : 12,5 €. Carte environ 35 €.
 
Notre article du 13/07/16 sur L'Auberge Notre Dame : 
 
À l’ombre des platanes du quai de la Tournelle, la terrasse de l’Auberge Notre Dame est l’endroit idéal pour faire une halte estivale. Cette année, Christine Gorin, la propriétaire depuis 34 ans, a entièrement refait le décor en lui offrant un nouveau mobilier de plein air avec des fauteuils esthétiques et confortables. Nous sommes ici sur la rive gauche, au cœur de la capitale. Notre-Dame se dresse en face dans toute sa majesté. Autour de l’auberge, les murs des maisons sont chargés d’histoire. À droite : la rue maître Albert, autrefois rue Perdue, fut percée au XIIe siècle, à gauche, la rue de Bièvre, nous ramène à une époque plus récente, avec le souvenir de François Mitterrand qui y a longtemps résidé. Sur cette placette idéalement située le long des quais, le temps semble s’être arrêté. On est loin de l’agitation de la place Saint-Michel voisine. Il ne faudrait pas pour autant cantonner l’Auberge Notre Dame à un havre de quiétude et à sa superbe terrasse. D’abord, parce que l’hiver venu, les convives prennent plaisir à prendre place dans la salle à manger au décor ancien, fait de pierre brute et de bois. Ensuite, ce restaurant est avant tout une belle adresse gastronomique. Certes la cuisine reste simple et reprend quelques uns des grands classiques qui ont fait la gloire de la table française : Escargots de Bourgogne, bloc de foie gras, entrecôte à la Normande, magret de canard, sole meunière et même ces fameuses cuisses de grenouilles à la provençale. Mais avant tout, chacune de ces recettes est exécutée avec adresse et goût. L’œuf poché au saumon fumé est magnifiquement réussi. Les côtes d’agneau sont de premier choix. Parfaitement cuites et accompagnées d’un gratin dauphinois, elles font passer un doux moment. En outre, tous les produits proposés sont de premier choix. Le mari de Christine Gorin, également restaurateur, est depuis des lustres un familier du marché de Rungis. Il sait y dénicher les belles viandes, les produits de la mer fraichement arrivés comme en témoignent les plateaux de fruits de mer que propose la maison. En cette saison, l’Auberge Notre Dame décline également un dizaine de salades. Copieusement servies, elles sont composées de produits de première fraicheur. Côté desserts, la maison se tient à sa ligne classique avec des crêpes, d’appétissantes coupes de glaces, une jolie tarte tatin, ou des profiteroles préparées à la commande. La cave ne déçoit pas. De belles marques de Champagnes (Moët et Chandon, Veuve Clicquot, Ruinart) sont tout indiquées pour une mise en train. Ensuite la carte de vins ne fait pas dans l’esbrouffe en étalant ses grands crus. Pragmatique, elle offre un bel aperçu des AOC françaises, avec dans chacun des choix d’appréciables rapports qualité-prix à l’image de ce Côtes de Provence rosé La Santonière. 

 
Michaël Gridy © L'Officiel des spectacles