Boltanski

Certes, la dernière salle est touchante et compréhensible par tous mais le reste est totalement dénué d'intérêt pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas Boltanski. En effet, aucun cartel, aucune explication sur les oeuvres n'est à disposition (en dehors de la brochure qui est très succinte) et les oeuvres sont trop austères pour toucher un public non-averti. Allez-y pour le musée qui lui, au contraire, est parfait et accessible à tous les publics.

Le travail de Boltanski sur la mémoire est toujours remarquable, il offre une véritable réflexion philosophique sur l’oubli et la création. Cette exposition “Faire son temps” est profondément touchante, c’est une véritable odyssée dans la vie intérieure d’un artiste qui semble traumatisé par la possibilité de l’oubli. Quelques salles sont déroutantes, hermétiques et peuvent sembler dénuées d’intérêt mais la fin de l’exposition est parfaitement agencée et vraiment bouleversante.

Exposition à ne pas rater. Cette traversée à l’intérieur de ses œuvres est digne d’une grande biennale de Venise où plusieurs médiums sont présents. Boltanski ne laisse pas indifférent. Il y a avant et après.
Merci au centre Pompidou de présenter de grands artistes.
Le Musée à l’École.

Pas mal, mais un peu court.

Exposition aussi gaie que la visite des catacombes. Après des ombres chinoises représentant des pendus, il y a une salle avec des faux cercueils sur des trétaux de hauteurs différentes et on est étonné à la fin de voir des vidéos avec la mer et la plage plantée de mobiles à la mode Calder. On ne peut pas dire que cet artiste respire la joie de vivre !

Ne pas se laisser perturber par la première vidéo... le reste est vraiment à voir. Les deux dernières salles sont superbes.

Très belle exposition, chaque salle est chargée d’émotions, en fin de compte très peu d’œuvres mais la qualité est bien là, avec des ambiances différentes, un coup de cœur pour les deux dernières pièces.

A voir absolument !