Genre :
Peinture
Lieu : Musée du Louvre, Paris 1er
Date de début : 7 juin 2023
Date de fin : 8 janvier 2024
Tarifs : Entrée 15€ (sur place) ou 17€ (en ligne), moins de 18 ans, moins de 26 ans UE gratuit.
Programmation : Tous les jours (sauf mardi, 1er janvier, 1er mai, 25 décembre) 9h-18h ; vendredi jsq 21h45 - Fermeture caisses 30 mn avant
Fermetures : Lieu fermé le mardi, le 1 janvier, le 1 mai, le 25 décembre
Site web : www.louvre.fr
Présentation
Réaffirmant l’importance des collaborations entre les institutions muséales européennes, le musée du Louvre a noué un partenariat avec le Museo nazionale di Capodimonte de Naples, l’une des plus importantes pinacothèques d’Europe. Celui-ci constitue d'ailleurs l’un des seuls musées de la péninsule dont les collections présentent l’ensemble des écoles de la peinture italienne. Une soixantaine de chefs-d’œuvre du musée napolitain sera exposée au Louvre avec l'ambition de nouer un dialogue entre deux collections de peintures italiennes parmi les plus importantes au monde et de mettre en lumière la diversité des collections du Capodimonte.
L’invitation faite au Museo nazionale di Capodimonte, pendant la fermeture de ses galeries pour travaux, est de s’exposer en compagnie des collections italiennes du musée parisien. La réunion des deux collections offre un aperçu unique de la peinture italienne du XVe au XVIIe siècle. Des tableaux de Capodimonte viennent dialoguer avec les collections du Louvre (œuvres du Titien, Caravage, Guido Reni...). L’occasion de découvrir la bouleversante Crucifixion de Masaccio, artiste majeur de la Renaissance florentine, un grand tableau d’histoire de Giovanni Bellini, La Transfiguration, La Flagellation du Christ du Caravage ou encore trois tableaux de Parmigianino, dont la célèbre Antéa.
L'exposition Naples à Paris est référencée dans notre rubrique Beaux-Arts.
Naples à Paris : à propos
Installé dans l'ancienne Reggia di Capodimonte, le Museo nazionale di Capodimonte a la particularité d’avoir été construit pour abriter des collections, celles de la famille Farnèse qu’Élisabeth Farnèse (1692-1766), reine consort d’Espagne par son mariage avec Philippe V d’Espagne, le petit-fils de Louis XIV, donne à son cinquième fils, Charles de Bourbon (1716 -1788), duc de Parme et de Plaisance quand il devient roi de Naples en 1734.
Élisabeth, la dernière des Farnèse, est issue d'une grande famille de collectionneurs qui, depuis la Renaissance avec le Cardinal Alexandre Farnèse, sous le Pontificat de Paul III Farnèse, avait constitué l'une des plus grandes collections d’antiques et d’oeuvres des grandes écoles italiennes (Venise, Bologne, Florence, Rome).
L’ensemble de cette collection familiale fut transporté à Naples et complété par tous les régimes politiques qui, de Joachim Murat, roi de Naples de 1808-1815, à la Maison de Savoie jusqu’à la République unitaire, dotèrent Capodimonte d’une collection exceptionnelle, illustrant toutes les écoles de la péninsule.
Une scénographie ambitieuse
La volonté des deux musées est de voir les chefs-d’oeuvre de Naples se mêler à ceux du Louvre, dans une présentation ambitieuse : la réunion des deux collections offrira pendant six mois aux visiteurs un aperçu unique de la peinture italienne du XVe au XVIIe siècle, permettant également une vision nouvelle tant de la collection du Louvre que de celle de Capodimonte.
Trente-trois tableaux de Capodimonte, parmi les plus grands de la peinture italienne, viendront soit dialoguer avec les collections du Louvre, soit les compléter en permettant la présentation d’écoles peu ou pas représentées – notamment bien sûr la singulière école napolitaine, avec des artistes à la puissance dramatique et expressive tels que Jusepe de Ribera, Francesco Guarino ou Mattia Preti.
Derniers avis sur l'exposition : Naples à Paris
Avis publié par Al le 10 septembre 2023
Une exposition très décevante. Des œuvres dispersées, un parcours et une signalétique qui nous laissent perplexes. Au final le visiteur en sort frustré.
Avis publié par Hélène le 7 septembre 2023
Une exposition répartie sur trois niveaux. Si les niveaux 2 et 1 sont corrects, le niveau 0 correspond bien au niveau zéro de l'accrochage. On longe la salle Denon en zigzaguant d'un côté et de l'autre de la galerie. Vouloir mettre les oeuvres du Capodimonte en résonance avec celles du Louvre, suppose une maîtrise de l'histoire de l'art. Or, bien souvent, les visiteurs se contentent de voir le tableau prêté par Naples sans s'attarder sur les oeuvres alentour. Si l'on ajoute une signalétique désastreuse, un musée transformé en foire d'empoigne, on peut dire que cette exposition tourne au naufrage.
Avis publié par Val le 3 septembre 2023
Jamais une exposition ne nous avait autant déçus - limite arnaque de la part du Louvre qui nous a habitué à bien autre chose.
Exposition qui n'en est pas vraiment une, on passe plus de temps à chercher qu'à admirer les œuvres -disséminées au milieu des collections permanentes sur plusieurs bâtiments, étages et salles - et signalétique souvent absente, quelques beaux tableaux mais aucun réel fil conducteur. On reste sur sa fin.
Avis publié par GEIST le 29 août 2023
UN CHEMIN DE CROIX MAIS DES ŒUVRES EXCEPTIONNELLES.
C’est à la mode, les œuvres doivent aujourd’hui se parler, se répondre selon le jargon spécialisé, entre elles d’une même époque ou à travers les époques et les courants artistiques. Pourquoi pas mais alors faites-le bien et facilitez la vie et les découvertes supposées du visiteur !
L’idée remarquable d’exposer une sélection des œuvres baroques du musée Capodimonte de Naples durant ses travaux, est excellente. Mais point de lieu unique pour leur présentation comme il est coutumier de le faire. Le Louvre a choisi de présenter les œuvres sur trois sites et donc dans trois lieux différents dispersés dans le musée qui, comme chacun sait, ne brille pas par sa fluidité de cheminement et de compréhension. Vous errez, vous cherchez, vous interrogez pour la énième fois les gardiens des salles épuisés de répéter la même chose. Et si vous n’êtes pas Français, ce n’est plus un chemin de croix car vous abandonnez avant la deuxième ou la troisième station !
Le « plus » est la présentation d’une sélection exceptionnelle (Reni, Caravage, Ribera, etc.) dans la Grande galerie. Noyés au milieu des collections permanentes, les tableaux sont perdus, banalisés, au lieu d’avoir été valorisés et sublimés au regard de leur splendeur. Sans parler du bain de foule assuré qui sera le vôtre au milieu des milliers de visiteurs qui arpentent les salles à la recherche, eux, de… la Joconde !
Allez ! Faisons bon cœur contre mauvaise fortune, par obligation, on traverse les salles des collections permanentes et on se régale de revoir David, Ingres, Corot et tant d’autres tableaux « cultes » de l’art français.
Peut-être était-ce finalement l’objectif premier des commissaires de Naples à Paris !
Avis publié par anne-marie le 20 août 2023
Vraiment déçue par cette exposition qui n'en est pas une... car elle est disséminée, n'a pas d'unité. Elle noyée par le flot des personnes qui visitent le musée en entier. Les émotions ressenties devant les trésors des îlots 2 et 3 sont impossibles à conserver pleinement et à savourer devant ceux de la Grande Galerie. Hall de gare, c'est bien le bon terme malheureusement... Les belles affiches, la publicité : anticipation d'un plaisir qui n'a pas été au rendez-vous.
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Coordonnées du lieu
Musée du Louvre
Adresse : Entrée principale : Pyramide (cour Napoléon) 75001 Paris 1erTransports
Bus : Quai François Mitterrand (27 / 69 / 72 / N11 / N24), Palais Royal - Comédie Française (21 / 27 / 39 / 68 / 95), Louvre - Rivoli (21 / 67 / 69 / 72 / 74 / 85 / N11 / N15 / N16 / N24), Musée du Louvre (27 / 39 / 68 / 69 / 95), Pont Royal (69 / 72 / N11 / N24), Pont du Carrousel - Quai Voltaire (27 / 39 / 68 / 69 / 87 / 95 / N01 / N12 / N13), Palais Royal - Musée du Louvre (21 / 67 / 69 / 72 / N11 / N24), Saint-Honoré - Valois (21)
Plan d'accès
Entrée principale : Pyramide (cour Napoléon)
11 avis sur Naples à Paris
Avis publié par Al le 10 septembre 2023
Une exposition très décevante. Des œuvres dispersées, un parcours et une signalétique qui nous laissent perplexes. Au final le visiteur en sort frustré.
Avis publié par Hélène le 7 septembre 2023
Une exposition répartie sur trois niveaux. Si les niveaux 2 et 1 sont corrects, le niveau 0 correspond bien au niveau zéro de l'accrochage. On longe la salle Denon en zigzaguant d'un côté et de l'autre de la galerie. Vouloir mettre les oeuvres du Capodimonte en résonance avec celles du Louvre, suppose une maîtrise de l'histoire de l'art. Or, bien souvent, les visiteurs se contentent de voir le tableau prêté par Naples sans s'attarder sur les oeuvres alentour. Si l'on ajoute une signalétique désastreuse, un musée transformé en foire d'empoigne, on peut dire que cette exposition tourne au naufrage.
Avis publié par Val le 3 septembre 2023
Jamais une exposition ne nous avait autant déçus - limite arnaque de la part du Louvre qui nous a habitué à bien autre chose.
Exposition qui n'en est pas vraiment une, on passe plus de temps à chercher qu'à admirer les œuvres -disséminées au milieu des collections permanentes sur plusieurs bâtiments, étages et salles - et signalétique souvent absente, quelques beaux tableaux mais aucun réel fil conducteur. On reste sur sa fin.
Avis publié par GEIST le 29 août 2023
UN CHEMIN DE CROIX MAIS DES ŒUVRES EXCEPTIONNELLES.
C’est à la mode, les œuvres doivent aujourd’hui se parler, se répondre selon le jargon spécialisé, entre elles d’une même époque ou à travers les époques et les courants artistiques. Pourquoi pas mais alors faites-le bien et facilitez la vie et les découvertes supposées du visiteur !
L’idée remarquable d’exposer une sélection des œuvres baroques du musée Capodimonte de Naples durant ses travaux, est excellente. Mais point de lieu unique pour leur présentation comme il est coutumier de le faire. Le Louvre a choisi de présenter les œuvres sur trois sites et donc dans trois lieux différents dispersés dans le musée qui, comme chacun sait, ne brille pas par sa fluidité de cheminement et de compréhension. Vous errez, vous cherchez, vous interrogez pour la énième fois les gardiens des salles épuisés de répéter la même chose. Et si vous n’êtes pas Français, ce n’est plus un chemin de croix car vous abandonnez avant la deuxième ou la troisième station !
Le « plus » est la présentation d’une sélection exceptionnelle (Reni, Caravage, Ribera, etc.) dans la Grande galerie. Noyés au milieu des collections permanentes, les tableaux sont perdus, banalisés, au lieu d’avoir été valorisés et sublimés au regard de leur splendeur. Sans parler du bain de foule assuré qui sera le vôtre au milieu des milliers de visiteurs qui arpentent les salles à la recherche, eux, de… la Joconde !
Allez ! Faisons bon cœur contre mauvaise fortune, par obligation, on traverse les salles des collections permanentes et on se régale de revoir David, Ingres, Corot et tant d’autres tableaux « cultes » de l’art français.
Peut-être était-ce finalement l’objectif premier des commissaires de Naples à Paris !
Avis publié par anne-marie le 20 août 2023
Vraiment déçue par cette exposition qui n'en est pas une... car elle est disséminée, n'a pas d'unité. Elle noyée par le flot des personnes qui visitent le musée en entier. Les émotions ressenties devant les trésors des îlots 2 et 3 sont impossibles à conserver pleinement et à savourer devant ceux de la Grande Galerie. Hall de gare, c'est bien le bon terme malheureusement... Les belles affiches, la publicité : anticipation d'un plaisir qui n'a pas été au rendez-vous.
Avis publié par Marco le 19 août 2023
Exposition en 3 parties et, finalement, c’est pas mal que la 1ère partie soit mélangée avec les peintures italiennes de la Grande Galerie, car , en comparant la collection du Louvre et de Capodimonte celle du Louvre est plus belle selon moi… à part le splendide Caravage de Naples ! La 2ème partie très jolie, aussi, mais le must c’est la 3ème partie, Les Dessins car elle est très bien expliqué. Les dessins sont magnifiques, mais ne ratez surtout pas les explications de cette partie , car on apprend à apprécier et à valoriser les dessins dans un même niveaux que les peintures. Bravo, et surtout Merci pour les explications !
Avis publié par Patricia le 10 août 2023
Les œuvres proposées sont magnifiques. En revanche, c’est une très mauvaise idée de les avoir exposées dans plusieurs salles très éloignées les unes des autres et de les intercaler au milieu d’autres œuvres dans la grande galerie. L’accès n’est pas aisé avec l’affluence des touristes.
Avis publié par Jacques le 26 juillet 2023
Œuvres exceptionnelles, rien que pour la flagellation du christ du Caravage cela vaut la peine.
En revanche, quelle mauvaise idée que de mélanger les œuvres avec celle du Louvre dans la grande galerie, sur le papier oui, mais encore une idée de commissaire qui prépare son exposition dans sa bulle, sans aucune notion de la réalité : un véritable hall de gare, un bruit assourdissant, un flot de touristes qui vous pousse sans scrupules pour aller courir voir la Joconde…
Quel désastre, impossible de profiter.
Si vous avez en revanche la possibilité ou la chance de faire parti du petit monde qui peut visiter en dehors des heures d’ouvertures, cette exposition doit être véritablement exceptionnelle.
Avis publié par Sophie le 24 juillet 2023
A ne pas rater : les tableaux du Parmigiano.
Avis publié par PLC87 le 28 juin 2023
Magnifique exposition répartie sur trois salles. Je ne reviens pas sur la qualité des œuvres décrite avec justesse par Eric dans le précédent avis.
Je me contenterai d'apporter un bémol quant à la présentation dans la grande galerie, non en raison du choix judicieux de l'accrochage de chefs d'œuvre du musée napolitain qui en côtoient d'autres du Louvre, mais en raison de l'affluence et d'un public pressé qui n'hésite pas à bousculer si vous vous attardez un peu trop longtemps. Ma note de 5 étoiles ne concerne que la qualité de l'exposition, pas l'ambiance de hall de gare dans la grande galerie.
Avis publié par Éric le 27 juin 2023
Des chefs d'œuvre exposés parmi d'autres chefs d'œuvre ! Une exposition incontournable, permettant d'admirer des tableaux magnifiques que l'on ne reverra pas de sitôt sur le sol français. S'étalant sur deux siècles à peu près, la sélection permet d'embrasser l'évolution de la peinture italienne dès le début de la Renaissance.
À ne pas manquer selon moi : les cartons, notamment de Raphaël et Michel-Ange, exposés dans la Salle de l'Horloge, les trois tableaux de Parmigianino, La Flagellation du Christ de Caravage, la Danaé du Titien, Atalante et Hippomène de Guido Reni, Judith et Holopherne d'Artemisia Gentileschi, Sainte Agathe de Francesco Guarino, les tableaux ténébristes de Ribera et Pretti... Bref, un rassemblement d'œuvres exceptionnelles de virtuosité.
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