Wolfgang Tillmans, Rien ne nous y préparait − Tout nous y préparait

J'imagine l'amplitude de la tache … exposer une œuvre immense. Zigzaguer, surfer, rechercher, se poser, regarder, lire, écouter, comprendre, revenir sur ces pas pour mieux découvrir, assimiler - « le délicieux amuse bouche » sur les quais de la station Hôtel de Ville m a poussé à repousser plus loin l envie de voir. Et je n'ai pas vu le temps passer à regarder, lire et écouter ces œuvres. Des heures très bien dépensées pour une exposition-vie dans un lieu parfaitement choisi et qui mérite d’être vécue dans chaque recoin et détail intime. Bravo W.Tillmans et Centre Pompidou.

Espace impressionnant, dans un lieu iconique avant fermeture, pour accueillir des photos, souvent au format XXL, qui laissent les visiteurs indifférents, ou intéressés, ou encore perplexes. L'ancienne Bpi combine une attractivité indéniable pour ses murs et cloisonnements utilisés temporairement par un seul artiste face à des passants curieux et nostalgiques de posséder encore un peu le Centre Pompidou.

Tillmans est une très bonne option pour fermer Pompidou en vue de sa rénovation.

Si l’idée était de recréer un univers cohésif à l’image d’un pavillon de Biennale ou à une exposition de Fondation, je trouve l’exercice raté, sauf certaines parties qui, néanmoins, ne valent pas le détour.
J’ai trouvé l’exposition un exercice fin à soi-même, mais malheureusement vide dans ses contenus.

Installation, photographies, vidéo... Wolfang Tielmans a envahi l'espace libéré des rayonnages de la Bpi de Beaubourg et c'est l'occasion de parcourir son œuvre marquée par l'intime et les fractures, le quotidien et l'exception. Un pur moment pour dire au revoir à Beaubourg et lui donner rendez-vous dans 5 ans.