Marie-Laure de Decker, L'image comme engagement

Un regard original et plein de compassion pour la condition humaine.

Tout dans le regard... Émouvant.

Très belle découverte ! Clichés marquants autant par leur esthétique que par le contexte socio-politique… L’exposition rend particulièrement bien hommage au travail de ML de Decker. Cela fait longtemps que La MEP ne nous avait pas régalé avec ce type d’expositions hors du sillon ‘arty’ des dernières expositions.

Peut-être parce que j'en attendais beaucoup, je suis restée sur ma faim et notamment quant à la section sur le Tchad, qui a été manifestement la grande passion de sa vie et à mon sens là où elle a réalisé ses meilleures photos, puisque les plus belles photos, et notamment en couleur de combattants tellement beaux dans leurs uniformes qu'on dirait des photos de mode, ne sont visibles qu'en diaporama ! Dommage pour une expo de photographie.

Exposition « puissante » qui fait découvrir la richesse et l’intensité de l’œuvre photographique de Marie-Laure de Decker.

D'abord, merci à Karine qui a laissé un avis positif et a attiré mon attention sur cette exposition à la MEP!
Nous avons en effet écouté les podcasts sur france culture et france inter avant d'y aller, qui pour ma part m'ont été indispensables pour comprendre le parcours et le travail de Marie-Laure de Decker.
Ayant cela en tête, le parcours de l'exposition restitue bien le travail de cette photographe. Quelle force de caractère pour cette femme de s'être intégrée et imprégnée, parfois des mois et des années de la vie de ses modèles avant de les saisir.

J'avais écouté les formidables entretiens qu'elle avait donnés à France Culture (dans l'émission “À voix nue”, disponible en podcast), mais je ne connaissais pas vraiment ses photos. Je n'en avais regardé que quelques-unes sur Internet après avoir écouté l'émission. L'exposition que lui consacre la MEP démontre que son travail est à la hauteur de sa vie trépidante. Marie-Laure de Decker a su instiller de l'humanisme, de l'empathie, de l'engagement et de la beauté dans son travail de photojournaliste.
Cette exposition dit aussi une époque, hélas révolue, où les photographes (et les journalistes en général) avaient la latitude de prendre leur temps pour faire un reportage et aller en profondeur.

L'expression de regards, de détresses, de joies sur de multiples terrains de conflits.