Les Très Riches Heures du duc de Berry

Quelle magnifique et exceptionnelle exposition!

Il serait bon de dire tout de suite que l'accès n'est pas facile. Il y a peu de RER D pour y aller et la ligne H je ne l'ai pas trouvée! Heureusement, il y a le C14, presque direct en départ Grandes Lignes!
Il y a un bus à l'aller et pour le retour, je n'ai pas trouvé les horaires!

Il faut prévoir de bonnes chaussures de marche, et de l'eau, pour aller dans le parc qui est gigantesque avec des allées caillouteuses à souhait: prévoir 2 heures de marche sous un soleil écrasant! Le parc en lui même vaut le déplacement, c'est un vrai havre de paix magnifiquement entretenu avec des paysages aquatiques extraordinaire.

Quant à l'exposition, vous avez un billet pour la journée donc impossible de calculer le moment où il y aura le moins de visiteurs! C'est assez fluide avec comme d'habitude un maximum de personnes à l'entrée, personne dans la deuxième salle et un maximum de gens dans la salle où sont exposées les fameuses miniatures du calendrier ainsi que le livre en lui même.

Ce calendrier, il fait partie de l'inconscient collectif, et il a été étudié et vu en long et en large à l'école! Alors, quel choc de pouvoir visionner les réelles miniatures, ce n'est quand même pas pareil que de les découvrir sur des cartes postales! Les commentaires à lire à propos des miniatures du calendrier sont très bien réalisés au contraire des commentaires sur les œuvres précédemment montrées qui sont très évasifs voire inexistants...

Il y a une rotation des images montrées sur le livre ouvert exposé sous la vitrine et l'on peut voir actuellement jusqu'au 26 août deux pages extrêmement intéressantes , la Crucifixion et la mort du Christ.

La Crucifixion est baignée de lumière et d’or. L’image est construite sur une symétrie bien définie, au centre la croix du Christ un cheval, une croix de chaque côté. Le sang du Christ coule droit vers le bas, comme un axe reliant ciel et terre. La tête du cheval central reprend la forme et la couleur de la tête de mort figurant au bas de l'image : la gloire et la mort sont tenues ensemble. Les soldats, dont les armures brillent d’or, sont subjugués par ce qu’ils voient. Cette lumière traduit le moment paradoxal où le supplice devient révélation.

La Mort du Christ, au contraire, se présente dans des tons gris et noirs, cette mort se déroule dans l'obscurité. La forme même de l’image, avec ses contours arr

Magnifique expo où il faut être très patient car la présentation dans une salle si petite est une erreur (visite mercredi 6 août à 10h30) .

Pour tout amateur d'art médiéval c'est un passage obligatoire devant toute la beauté du Calendrier des mois. Pour tout amateur d'art tout court, un beau voyage au cœur d'une cour ducale au XVe siècle, de très belles œuvres, notamment les manuscrits du duc et les éléments de son tombeau.
Seul bémol : le dimanche les salles semblent trop petites notamment si un groupe avec conférencier vient au même moment.