Musées, Expositions Photographie

Lieu : Château de Chantilly et musée Condé, Chantilly
Date de début : 13 novembre 2021
Date de fin : 27 février 2022

Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Fermetures : Lieu fermé le mardi
Site web : www.domainedechantilly.com

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Présentation

Roger Fenton (1819-1869) se tourne vers la photographie vers 1850. Proche de la reine Victoria, il reçoit l’ordre d’aller en Crimée photographier le siège de Sébastopol en 1855. Après trois mois d’un reportage éprouvant, l'artiste rentre en Angleterre avec 360 clichés-verres. Ces tirages figurent parmi les premières photographies qui composent la collection du duc d’Aumale. Les premiers reportages de guerre aux origines de la photographie.

Le photographe anglais Roger Fenton (1819-1869) fournit des images aseptisées de la guerre de Crimée (1855) : son « camion photographique » sert de cible aux tirs russes et la forte lumière ainsi que la chaleur de l’été rendent ses conditions de travail difficiles. Les prises de vues au collodion humide ont ainsi lieu le matin à l’aube. Il photographie les soldats, officiers et correspondants de guerre et participe à la vie quotidienne de l’État major (il assiste notamment au conseil de guerre qui décide de l’attaque du Mamelon-Vert le 8 juin 1855).

L'exposition Aux origines du reportage de guerre est référencée dans notre rubrique Photographie.

Aux origines du reportage de guerre : à propos

La bataille du premier photographe de guerre

Le Château de Chantilly est l’écrin où Henri d’Orléans, duc d’Aumale, entreposait ses collections. Si on connaissait ses peintures (de Poussin à Raphaël), on ignorait que le fils du dernier roi de France, Louis-Philippe, possédait aussi la première série de photographies de guerre du monde. 

Un précurseur

Exilé à Londres depuis la révolution de 1848, le duc d’Aumale a acquis les œuvres de Roger Fenton dès son retour du terrain. Anglais formé à la peinture à Paris, Roger Fenton a bien vite délaissé ses pinceaux pour les objectifs. Au milieu du XIXe siècle, le métier de photographe ne s’exerce pas sur un champ de bataille. Mais en mars 1855, les éditeurs Thomas Agnew & Sons l’envoient en Crimée pour ramener des images, portraits et paysages de Sébastopol, pour inspirer les toiles du peintre Thomas Jones Barker sur cette belliqueuse tragédie. Fenton embarque alors son « camion photographique » pour capturer les coulisses du siège, où l’Angleterre et la France soutiennent l’Empire ottoman contre la Russie.

Une vision partiale de la guerre

Sur les 360 clichés de Fenton, on ne distingue ni sang ni violence (il ne faudrait surtout pas dépopulariser la guerre) mais on voit la vie quotidienne de l’état-major, des portraits de soldats, des panoramas, sous le soleil écrasant de l’été. Quinze ans à peine après leur invention, les appareils photographiques sont trop lourds, la chimie trop complexe à gérer sur le terrain, les temps de pose trop longs pour permettre de rendre compte du conflit. En réalité, le siège dure 10 mois, et il est meurtrier. C’est une guerre sale, dans le froid glaçant puis la chaleur étouffante. Les combattants sombrent dans la boue et les épidémies, 95 000 Français succomberont. Roger Fenton lui-même ne restera pas jusqu’à la fin du siège. Malade, il rentre à Londres au bout de trois mois. Il immortalisera ensuite la famille royale britannique, s’essaiera à la nature morte, avant de lâcher son appareil. La photographie, elle, n’abandonnera jamais le combat.

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Coordonnées du lieu

Transports

RER : Chantilly - Gouvieux (D)

Plan d'accès

Château de Chantilly et musée Condé - Chantilly
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