Moderne Maharajah

Très déçue. On a pris prétexte de ce maharajah et de l'histoire de ce jeune couple, éduqué à l'européenne par les britanniques pour leur retirer tout engagement politique, et richissime, pour cette exposition. Cornaqués par un précepteur bien introduit dans le milieu de l'art en vogue des années 30, ils ont joué le rôle de mécènes en faveur de créateurs, d'architectes, d'artistes connus ou encore peu connus à l'époque. Leur palais a la beauté d'un motel, et ils n'ont rien insufflé à ces artistes permettant de dire qu'ils ont une place dans l'histoire de l'art déco. Des jeunes riches qui ont dépensé auprès des plus grands de l'époque. Autant voir les collections permanentes du musée si l'on veut voir de belles pièces.

Je n’ai pas été conquis par cette exposition, peut-être parce que je ne suis pas fan de la période art déco, j’ai trouvé la scénographie plutôt banale et l’ambiance générale assez triste, pas vraiment de faste, ni de modernité ou d’avant garde, pourtant il y avait matière. Pourtant de beaux objets, pas vraiment mis en valeur.

Quel beau couple ce maharajah formait avec sa maharani... décédée trop tôt ... et cela mit fin aux commandes aux artistes d’avant-garde européens... il reste ce palais construit selon le nouveau goût moderne, quelques films surprenants et beaucoup de photographies... il est dommage que les rares tableaux exposés soient interdits d’être photographiés... du musée al tani encore...

La modernité révélée... Ce jeune homme cosmopolite a pris le tournant de la modernité à son origine... celle que tout le monde, aujourd'hui accepte et ne voit plus... Meubles intégrés, matériaux comme seul décor, refus de l'addition de matériaux ou bronzes dorés, fonctionnalité et ergonomie... Tout cela est né à la fin des années 20.... Notre très laid mais tellement beau maharadja l'intègre comme une évidence dans son nouveau palais... révolutionnaire, merci le MAD.