Réalisation :
Dominic Sangma
Principaux artistes :
Torikhu Sangma, Handam Marak, Celestine Sangma, Balsrame Sangma
Genre : Drame
Titre original : Rimdogittanga
Nationalité : Inde, Suisse, Chine, Pays-Bas, Qatar
Langue de tournage : Garo
Durée : 2h07
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 15 mai 2024
Distributeur : Capricci
Présentation
Dans un village du Meghalaya, au nord-est de l’Inde, plusieurs jeunes hommes disparaissent mystérieusement durant la nuit. Alors que les anciens accusent de kidnapping les étrangers de passage, le prédicateur y voit les prémices d’une apocalypse de 40 jours et 40 nuits qui plongera les habitants du village dans l’obscurité. Vu à travers les yeux de Kasan, un garçon de 10 ans souffrant de cécité nocturne, les forêts aux alentours n’ont jamais paru aussi terrifiantes.
Réalisateur de Rapture, Dominic Sangma, comme le personnage principal de son film, souffrait de cécité nocturne dans son enfance. Cette incapacité et les rumeurs de kidnappeurs qui sévissaient dans son village ont créé chez le cinéaste un effroi concernant l'obscurité. « J’ai beaucoup de souvenirs que je voulais traiter et chasser de mon cœur, parce qu’ils m’empêchaient d’aller de l’avant. Dans Rapture, je dépeins un événement qui s’est réellement produit lorsque j’étais petit et que je souffrais de cécité nocturne : on nous a raconté qu’un étranger avait été lynché mais personne ne voulait en parler. Cette peur de l’autre, je l’ai vécue en tant qu’enfant », explique le cinéaste indien.
Rapture : la distribution
Réalisation : Dominic Sangma
Casting : Torikhu Sangma (Kasan), Handam Marak (Nengsal), Celestine Sangma (Le prédicateur), Balsrame Sangma (Kimkime), Johan Sangma (Sobel), Riksil Marak (Amak)
Distribution technique : Dominic Sangma (scénario), Anon Momin (musique), Tojo Xavier (direction artistique)
Derniers avis sur le film : Rapture
Avis publié par Patrick le 20 mai 2024
La grande beauté envoûtante et mystérieuse du projet qui réussit à filmer l'obscurité de manière somptueuse et angoissante n'empêche hélas pas un certain ennui, ou tout au moins, une distance par rapport à la volonté affichée de théoriser ou conceptualiser un sujet qui fait appel aux croyances, à la force des esprits comme du collectif. Construit sur les propres souvenirs d'enfance du réalisateur, Rapture conte à travers les yeux d'un enfant atteint de cécité nocturne les destinées d'une communauté dans une région reculée et fortement catholique du nord de l'Inde, marquées par la disparition de certains de ses membres. Alors que certains évoquent les exactions d'intrus étrangers en vue de trafics d'organes, le prédicateur local invoque quant à lui la survenue prochaine de l'Apocalypse. La photographie et le travail sur la musique sont en effet époustouflants et les lentes et répétées processions dans la nuit noire constituent de grandes séquences de cinéma. Dommage néanmoins qu'on ne parvienne pas à se sentir plus touchés ou ébranlés par des enjeux qui dépassent largement le cadre du village et qui cependant finissent par remettre en question sa gestion ou son existence.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
1 avis sur Rapture
Avis publié par Patrick le 20 mai 2024
La grande beauté envoûtante et mystérieuse du projet qui réussit à filmer l'obscurité de manière somptueuse et angoissante n'empêche hélas pas un certain ennui, ou tout au moins, une distance par rapport à la volonté affichée de théoriser ou conceptualiser un sujet qui fait appel aux croyances, à la force des esprits comme du collectif. Construit sur les propres souvenirs d'enfance du réalisateur, Rapture conte à travers les yeux d'un enfant atteint de cécité nocturne les destinées d'une communauté dans une région reculée et fortement catholique du nord de l'Inde, marquées par la disparition de certains de ses membres. Alors que certains évoquent les exactions d'intrus étrangers en vue de trafics d'organes, le prédicateur local invoque quant à lui la survenue prochaine de l'Apocalypse. La photographie et le travail sur la musique sont en effet époustouflants et les lentes et répétées processions dans la nuit noire constituent de grandes séquences de cinéma. Dommage néanmoins qu'on ne parvienne pas à se sentir plus touchés ou ébranlés par des enjeux qui dépassent largement le cadre du village et qui cependant finissent par remettre en question sa gestion ou son existence.
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