Just the Wind

Dans un village hongrois, une maman, Mari, réveille ses enfants, Anna, adolescente, et son petit frère Rio, 11 ans, qui préfère l’aventure à l’école. Le grand-père Tomi reste à la maison, victime d’une attaque. Il n’est pas en très bonne santé. Ils sont roms, sur le chemin de l’école, ou du travail pour la mère, qui fait des ménages dans le village voisin, ils ne relèvent pas les commentaires racistes qui fusent sur leur passage, ils ne les surprennent plus et ils les supportent en attendant de pouvoir rejoindre leur père, au Canada. Pourtant aujourd’hui, plus que d’habitude encore, la menace permanente qui pèse sur leurs épaules semble s’intensifier, les altercations dans la rue se multiplient. Depuis quelques mois, des « chasseurs » s’attaquent aux tsiganes, brûlent leurs maisons et vont jusqu’à tuer leurs occupants. La haine progresse et même s’ils préfèrent l’ignorer, Mari, Anna et Rio vont y être confrontés de plein fouet.

Inspiré de faits réels, survenus entre 2008 et 2009 en Hongrie, Just the Wind, qui se place du point de vue du jeune Rio notamment, une sorte d’Huckleberry Finn qui se construit comme il peut, dans un climat de pauvreté et de violence, a obtenu l’Ours d’argent du Meilleur Réalisateur pour Bence Fliegauf (Womb), le Prix de la Paix et le Prix Amnesty International à la Berlinale en 2012.