Alamar

Jorge aime la nature et rêve de vivre dans la solitude du monde sauvage. Roberta vient d’un univers opposé et ne peut se passer de la vie urbaine. Malgré leurs différences, c’est le coup de foudre. Né de cette rencontre, Natan reste avec sa mère à Rome, tandis que Jorge regagne le Mexique. Cinq ans après sa naissance, comme convenu entre les deux parents, le garçon part en vacances avec son père. Arpentant le « Banco Chinchorro », ils découvrent les beautés de ces barrières de corail, qui figurent parmi les plus imposantes de la planète. Au fil de ce voyage, père et fils nouent leurs premiers liens de complicité.

Adepte du documentaire, Pedro Gonzalez-Rubio nous présente son premier long métrage de fiction. Le parcours du réalisateur explique en partie ses procédés de mise en scène. En effet, plutôt que de multiplier les événements dramatiques ou les dialogues sentimentaux, Gonzalez-Rubio se contente de suivre l’itinéraire des deux personnages. Même si les paysages naturels sont mis en avant, Alamar n’est pas un film purement contemplatif, car l’évolution des rapports entre père et fils constitue le fil conducteur de l’œuvre. Remarqué dans plusieurs festivals, le metteur en scène offre un nouveau regard sur le cinéma.