All is Lost

Un homme se réveille au fond de son 12 mètres, le Virginia Jean, et découvre qu’un container à la dérive a créé une voie d’eau. Seul à 1700 miles au large de Sumatra, privé de ses appareils électriques et électroniques, il ne peut plus compter que sur lui-même. Il se lance donc dans une réparation de fortune. Hélas, une terrible tempête coule le voilier. L’homme s’en sort de justesse après avoir déployé son radeau de survie. Il ne lui reste pour naviguer qu’un sextant, une carte et ce qu’il a sauvé de nourriture et d’eau. Sauf que celle-ci se révèle imbuvable. Tour à tour accablé par le soleil ou soumis au déchainement des ouragans, balloté par ses sentiments de peur ou de rage, entouré de requins, il lutte contre la mort avec l’énergie du désespoir. Enfin, un tanker apparaît à l’horizon…

J.C. Chandor, auteur-réalisateur du très remarqué Margin Call (2011), a mis 6 ans à accoucher de ce spectaculaire deuxième long-métrage sur “un homme qui fait un sacré voyage et prend une sacrée dérouillée” (R. Redford), tourné sans images de synthèse (sauf pour certaines finitions) sur le Pacifique et dans les studios mexicains créés par James Cameron pour son Titanic. Présenté en avant-première mondiale au Festival de Cannes 2013, il a reçu le Prix du Jury à Deauville.