Réalisation :
Kiyoshi Kurosawa
Principaux artistes :
Mutsuo Yoshioka, Seiichi Kohinata, Hana Amano, Junpei Yasui
Genre : Drame
Nationalité : Japon
Langue de tournage : Japonais
Durée : 0h45
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 28 mai 2025
Distributeur : Art House
Présentation
Tashiro entend un carillon que personne d’autre n’entend. Le Chime résonne. Il affirme qu’une machine s’est greffée à son cerveau. Le Chime résonne. Encore. Matsuoka, son professeur de cuisine, tente de l’aider. Le Chime résonne. Plus fort. Tashiro se saisit d’un couteau.
Cinéaste reconnu et acclamé du cinéma de genre japonais, Kiyoshi Kurosawa a été très productif en 2024 en réalisant trois projets, qui sortent tous en France en 2025. Le premier à connaître une sortie en France est Chime, un moyen-métrage de 45 minutes. Kiyoshi Kurosawa fait ce choix pour s'octroyer plus de libertés, qu'il n'aurait pas eu en réalisant un film d'une durée plus conventionnelle.
Chime : la distribution
Réalisation : Kiyoshi Kurosawa
Casting : Mutsuo Yoshioka (Takuji Matsuoka), Seiichi Kohinata (Ichiro Tashiro), Hana Amano (Akemi Hishida), Junpei Yasui (Sakuma), Yoshiyoshi Arakawa (Takimoto), Kôji Seki (Yoshizawa), Giiko (Hiroko Tachibana), Noa Kawazoe (Fumie Miyashita), Koki Ishige (Kenichi Matsuoga), Tomoko Tabata (Haruko Matsuoga), Ikkei Watanabe (Makoto Otsuki)
Distribution technique : Kiyoshi Kurosawa (scénario), Takuma Watanabe (musique), Kôichi Furuya (direction artistique)
Kiyoshi Kurosawa a écrit et réalisé Chime. Précédemment, Kiyoshi Kurosawa a aussi réalisé Cloud en 2024, Les Amants sacrifiés en 2020, Au bout du monde en 2019 et Invasion en 2018.
La musique a été composée par Takuma Watanabe, qui avait composé auparavant la bande son des films Desert of Namibia en 2024, Cloud en 2024 et Aristocrats en 2020.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Mutsuo Yoshioka dans Cloud (2024) et Anzu, chat-fantôme (2024).
Derniers avis sur le film : Chime
Avis publié par Xavier le 28 mai 2025
Essai concentré (45mns) sur la transmutation de la violence sociale en psychopathie morbide, Chime aborde aussi l'aspect multivectoriel de sa transmission (familial, genré ou professionnel).
Le parti-pris mi-horrifiant mi-fantastique de la mise en image et en son (intérieurs / extérieurs, miroirs / reflets, routines / étrangetés, combinés à des silences / bruits blancs) illustre très bien la piste d'une intériorisation contrainte, et déniée, qui aboutit en un exutoire, en une décompensation suicidaire et/ou criminelle.
La dimension culturelle qui chapeaute cette catharsis meurtrière n'échappera pas au spectateur ayant bien connu ces sociétés aux rigidités sociales anormalement fortes (qu'elles soient présentes ou passées), le Japon en étant un singulier spécimen.
À ne pas manquer.
1 avis sur Chime
Avis publié par Xavier le 28 mai 2025
Essai concentré (45mns) sur la transmutation de la violence sociale en psychopathie morbide, Chime aborde aussi l'aspect multivectoriel de sa transmission (familial, genré ou professionnel).
Le parti-pris mi-horrifiant mi-fantastique de la mise en image et en son (intérieurs / extérieurs, miroirs / reflets, routines / étrangetés, combinés à des silences / bruits blancs) illustre très bien la piste d'une intériorisation contrainte, et déniée, qui aboutit en un exutoire, en une décompensation suicidaire et/ou criminelle.
La dimension culturelle qui chapeaute cette catharsis meurtrière n'échappera pas au spectateur ayant bien connu ces sociétés aux rigidités sociales anormalement fortes (qu'elles soient présentes ou passées), le Japon en étant un singulier spécimen.
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