Drive My Car

Juste extraordinaire. Dommage que, trois mois après, il ne m'ait laissé aucune "trace" : est-ce Murakami ? Courez le voir quand-même, pour l'expérience (et pour la SAAB !).

Je me suis ennuyée.

À mourir d’ennui, malgré quelques bons passages.

Y a t'il des modérateurs sur ce site ? Ou alors ça devient un forum ?
Parce qu'on a une espèce de police de l'avis des spectateurs qui sévit parfois et vient uniquement dénigrer les avis postés par les autres au mépris de la charte de l'Officiel et de la liberté d'expression.

L'objectif est de compiler l'avis de publics variés non professionnels et indépendant, pas de confronter des avis (qu'on imagine tourner en chamailleries sans fin vu le ton des nouveaux policiers de la critique cinéma).
Je ne suis pas d'accord avec Rémy mais sa vanne n'est pas irrespectueuse et qui sait, son imaginaire dépasse peut-être celui de Ryûsuke Hamaguchi et Murakami réunis, donc il est atrocement déçu d'avoir perdu 3h30 et souhaite épargner l'expérience à d'autres... (on trouve aussi des tas de streams au Japon sur Twitch :o) )

(du coup je remets 5 étoiles parce que comme tout le monde ici - sauf Remy et c'est son droit - j'ai adoré Drive my car)

L'avis de Rémy, publié le 29 août, est positivement accablant.
C'est son droit, hélas, de ne pas aimer le film, mais le rabaisser au point de faire référence à une banale émission de télévision, qui ne relève pas de l'art, mais de la simple information, c'est mélanger les torchons graisseux et les serviettes délicatement brodées.

Le meilleur film et de très loin depuis la rentrée.
Scénario d'une complexité étonnante dans le contexte d'un cinéma mondial souvent bas du front.
Fluidité et élégance de la mise en images.
Bref, le fait que le jury de Cannes ait relégué ce film à un deuxième rang pour accorder les honneurs à un film qui sera complètement enterré dans l'indifférence d'ici quelques mois, a de quoi surprendre voire s'indigner, si l'on avait du temps et de l'énergie à perdre.
Prenons le pari que "Drive my car" demeurera dans l'histoire du cinéma, quand "Titane" aura sombré dans l'oubli.

3 heures de bonheur. J'avais un peu peur de la durée et je me trompais. C'est un moment à part, poétique certainement mais aussi un moment de théâtre avec Tchekhov et c'est extraordinaire. Difficile de revenir sur terre après ce voyage intemporel. A ne pas rater.

Une superbe fresque intimiste à l'humanisme flamboyant, à voir absolument.
On se laisse porter par un récit haletant plus dense, intello et foisonnant que ses précédents films (toujours intrigants et chaque fois meilleurs), mieux interprété et filmé aussi.
Au-delà du tandem Misaki / Yusuke, ces 3 heures de voyage à travers les continents et les siècles sont une formidable déclaration d'amour aux artistes passeurs de cultures ; Ryûsuke Hamaguchi explique assez clairement à ceux qui pourraient en douter, en quoi le monde de la culture nous permet ces indispensables voyages rendus immobiles par la COVID.

Tiré d’un roman de Murakami je m’attendais à vraiment beaucoup plus inventif, original, surprenant.
Rien de tout cela. Un scénario bien plat au final…
Bon point : on voit bien le Japon d’aujourd’hui. Mais pour cela, il suffit de regarder Philippe Gougler avec « Des trains pas comme les autres » sur France 5….

On peut se poser la question ce qu'est la poésie quand elle est filmée, on a là la réponse. Rien n'est gratuit, pas une minute n'est inutile dans ce film de 3 h.

Une œuvre d’art.

Magnifique. Le plus beau film de Ryusuge Hamaguchi, et une très fine adaptation de Murakami. Les acteurs jouent parfaitement.

Magnifique récit initiatique de deux personnes que tout oppose : un metteur en scène réputé et sa chauffeur. Des scènes superbes et récits passionnants malgré la longueur du film.