La Petite marchande de roses

Une gamine de dix ans s'enfuit de chez elle pour rejoindre d'autres enfants livrés à eux-mêmes dans les rues de Medellin. Une fille un peu plus âgée, Monica, treize ans, mûrie par l'expérience de la vie dans les quartiers déshérités de la ville, l'aide en lui faisant partager l'activité qu'elle-même pratique : la vente des roses. Les bénéfices qu'elle retire de ce commerce, Monica, comme l'ensemble de ses jeunes camarades - garçons et filles - les consacre à la drogue. Dans son dénuement, elle veut fêter Noël, mais entre ainsi en conflit avec un groupe d'individus, d'âge mûr ceux-ci, qui asservis eux-mêmes aux stupéfiants, imposent leur loi par la force. Cette nuit de réveillon n'apportera pas de trêve...

Le deuxième long-métrage du cinéaste Victor Gaviria, natif de Medellin, après Rodrigo D - No futuro présenté à Cannes en 1990. La petite marchande de roses, en compétition l'année dernière dans cette même manifestation, apporte un témoignage effarant sur l'univers des jeunes errants de Medellin, dans un contexte où sévissent la drogue et la prostitution. La majorité des interprètes fut recrutée parmi ces insoumis.