Le Dernier exorcisme

Le révérend Cotton Marcus est passé maître depuis quelques années dans l’exorcisme. Très charismatique, il semble surtout doué de bon sens et de psychologie, et compte bien prouver au monde entier que ce genre d’exercice, loin d’avoir à faire à une manifestation paranormale, consiste la plupart du temps à gérer les angoisses religieuses de ses « patients » psychiquement tourmentés. Il est appelé dans une ferme, où il se rend avec une équipe de tournage, afin de réaliser un documentaire sur son travail. Il est reçu par un jeune veuf, dont la fille adolescente, Nell, semble possédée par le même mal qui emporta sa mère quelques années plus tôt. Trouvant là un sujet intéressant pour son film, le révérend pose ses caméra dans la ferme et se lance dans une tentative de sauvetage classique pour lui. Mais l’entreprise se révèle plus complexe qu’à l’accoutumée et c’est bientôt toute l’équipe qui est menacée.

Produit par Eli Roth (Hostel), Le dernier Exorcisme n’échappe pas à la comparaison avec la référence du genre, L’exorciste de William Fridekin (1974). On y retrouve l’héroïne douce et apeurée se transformant en créature infernale et manipulatrice. Le sujet est repris avec la modernité des films qui ont suivi Le projet Blair Witch, où la caméra à l’épaule donne l’impression au spectateur, plus ou moins désagréable selon son degré d’émotivité, de faire partie du casting.