L'Intouchable, Harvey Weinstein

De Ursula Macfarlane (2019)
Cinémas Divers 1h38

Réalisation : Ursula Macfarlane
Genre : Divers - Documentaire
Titre original : Untouchable
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h38
Année de production : 2019
Date de sortie (ou ressortie) : 14 août 2019

Présentation

Pendant plus de 20 ans, Harvey Weinstein a fait la pluie et le beau temps à Hollywood et au festival de Sundance, déboursant des millions de dollars pour acquérir les perles du cinéma indépendant. Oscars, reconnaissance critique : les films qu'il a produits ont souvent été bien accueillis par la critique. Mais un jour, le scandale éclate, faisant tomber le producteur de son piédestal. Inconnus ou célèbres, des témoins racontent les abus, les menaces et l'appétit sexuel insatiable de Weinstein, agissant en toute liberté et en toute impunité. Parmi eux, l'actrice Rosanna Arquette, l'une des premières à avoir publiquement accusé le producteur dans un article du New Yorker signé Ronan Farrow.

Derniers avis sur le film : L'Intouchable, Harvey Weinstein

Avis publié par Aminata le 25 août 2019

J’ai beaucoup de mal avec ce documentaire, je ne veux pas participer à une chasse à l’homme ; oui : homme.
Le délire tous les hommes sont des pourris, va-t-on dire cela de son gamin de 5 ans ?!
Ce truc de meute, il va falloir se clamer à un moment donné.

Ce qui m’a intéressé, c’est la gestion du pouvoir absolu ; c’est ce sentiment de puissance qu’avait ce monsieur, que rien ne pouvait l’arrêter. La question que je me suis posée : est-ce lui qui a du pouvoir ou sont-ce les personnes qui se taisent qui lui en donnent ?

Le silence basé sur la peur, la stratégie de carrière, le confort social de sa petite vie, me rappelle une phrase de Albert Einstein : « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux trop nombreux qui se taisent. »

Les gens ont-ils du pouvoir ou sont-ce nous, en nous taisant, qui leur en donnons ?
Car les problèmes de ce monsieur, de violence sur tout le monde, tant sur les femmes que sur les hommes, étaient sus depuis le début apparemment.

La parole est d’or et le silence et d’argent, mais ici, la parole a été : dort !

Avis publié par Mourad le 21 août 2019

@ sonia
Pour rappel le féminisme est une pathologie médicale que l’on trouve dans les encyclopédies médicales de 1880 à 1907 : arrêt prématuré du développement, de la puberté, chez les garçons.

Illustrated encyclopædic medical dictionary – 1891 – University of New York.
=> https://archive.org/stream/anillustratedenc03fostrich#page/1558/mode/2up

Illustrated dictionary of medicine 1907
=> https://archive.org/stream/illustrateddicti00gouluoft#page/n469/mode/2up

Rappelons que ‘masculiniste’ est une injure, Loi du 29 juillet 1881article 29 :
« Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. »

Personne n’a logiquement à commenter les commentaires, mais là carrément l’injure ; cela invite vraiment à aller voir le documentaire !

____________________

Le documentaire indique bien que Harvey Weinstein était violent avec tout le monde, plusieurs femmes en témoignent en indiquant qu’ils pouvaient frapper ses employés hommes, les persécuter, il a même tabassé un journaliste devant tout le monde parce que ce dernier avait secouru sa consoeur et enregistré H. Weinstein agressant verbalement la journaliste.

Le documentaire met en exergue que le pouvoir sans contrôle, sans avoir à en répondre, permet tous les excès, ce n’est pas l’argent qui le permet, ni un rapport entre homme et femme, mais bien l’exercice d’un pouvoir autocratique.

le documentaire passe dans la puérilité : « ça y est l’humanité est sauvé, le monde à changé ».
Va dire ça en Afghanistan, en Iran, à Soral et autres.

Pour finir sur une conclusion que seules les femmes ont été les victimes de H. Weinstein, sont agressées, alors que dans le doc ils disaient le contraire.

Cela prend une tournure tous les hommes sont coupables " un pour tous, tous pour un " ; ce ségrégationnisme est lassant. Un homme viole, tous les hommes sont des violeurs ; pourtant dans nos sociétés occidentales ce sont les femmes qui élèvent et éduquent les garçons que ce soit en famille, monoparentale ou écoles.

Avis publié par sonia le 21 août 2019

Intéressant mais allez y en bande car les masculinistes seront vos voisins de salle noire : il suffit de lire le commentaire signé Jack Sparrow + mon expérience, UGC Les Halles.

Le film était projeté dans une salle sous dimentionnée, donc bondée et extrêmement nauséabonde (comme le précise une autre spectatrice) notamment du fait de la présence d'un habitué du multiplex, salué par les vigiles UGC et toujours ravis de provoquer des haut le coeur à ses voisins (90% des femmes en l'occurrence sur cette séance).

Dans ces conditions, on ne choisit pas son voisin et je me suis retrouvée coincée à côté d'un vieillard hyper malsain visiblement venu observer les femmes bouleversées en gros plan, voir le mal que ça leur fait toujours 20 ans plus tard.

Ce pervers n'a cessé de me coller et de balader son bras frénétiquement de sa face de rat à son genou cagneux... pour finalement balancer sa main sur ma poitrine en pleine séance.
Bien sûr ça ne m'a pas surprise et je l'ai frappé immédiatement.
Mais ce vieillard a eu ce qu'il voulait : un contact imposé.

Ce pervers m'a pourrit la séance et a passé un très bon moment à mater ces victimes de viols et agresser une féministe : il reviendra à l'UGC Les Halles !

Bref, c'est typiquement le genre de film qui mériterait des projections non-mixtes pour assurer la tranquillité et la sécurité des spectatrices.

Avis publié par Jack Sparrow le 20 août 2019

Très intéressant, mais, en matière judiciaire il y en a toujours un, il convient de rappeler qu’il n’y a aucune preuve de ses agissements si ce n’est des personnes qui affirment.

En droit continental Européen, celui qui accuse à la charge de la preuve et la preuve est très difficile à faire, voir impossible au vu du temps qui a passé.

L’on exige de nous que nous ayons tous des positions tranchées, le documentaire instruit tout de même à charge, la parole n’est pas donnée à la défense et pour l’heure il n’y a eu aucune condamnation de ce monsieur, pas une seule.

Ce que je réprouve le plus vigoureusement ce sont les délires sont lesquelles la femme serait plus victime que les hommes, les noirs plus que les blancs, les ceci plus que les cela, comme si les hommes violés ou battus par leurs femmes il fallait le minorer, comme s’il y avait une hiérarchie dans les victimes.

Or observatoire des réponses pénales a pondu une note N°12, qui indique que hors ménages 34% des victimes de violences sexuels sont des hommes, dans le ménage 18%, mais c’est pas grave, ce sont des hommes.

Dans le ménage, hommes battus 34%, mais on s’en tape, il y a une hiérarchie à respecter.

https://www.inhesj.fr/sites/default/files/fichiers_site/ondrp/note/note_12.pdf

Nous devons vomir la hiérarchisation, des victimes restes des victimes quelles qu’elles soient.

L’on entend se genre de phrases dans les médias :
- 300.000 morts dont 120.000 femmes et enfants.
Le « dont » venant renforcé l’importance, voire nous pousser à faire la fête sur les 180.000 hommes tués.

- il y a de plus en plus de SDF dont de plus en plus de femmes, la part des femmes augmente.
Un homme SDF, c’est pas grave mon gars ?!

Pourquoi tout résumer à homme/femme, noir/blanc, juif/musulman, supérieur/inférieur ?!
Vous n’en avez pas marre ?! Ben moi si !

Avis publié par Catherine le 18 août 2019

Je suis arrivée dans une salle UGC qui sentait très mauvais. Ça n’augurait rien de bon compte-tenu du film que je m’apprêtais à voir. Des les premières images je me suis sentie mal à l’aise. Les témoignages scenarisés de ces victimes exhibés au cinéma avait quelque chose de glauque. À qui profite ce film ? Qui va encore gagner de l’argent sur cette sordide histoire ? Et moi de cautionner en allant le voir ! On apprend rien de l’odieux personnage mais le malaise que l’on ressent en sortant c’est que l’exploitation de la femme sous toutes les formes n’est pas près d’être terminée.

6 avis sur L'Intouchable, Harvey Weinstein

Avis publié par Aminata le 25 août 2019

J’ai beaucoup de mal avec ce documentaire, je ne veux pas participer à une chasse à l’homme ; oui : homme.
Le délire tous les hommes sont des pourris, va-t-on dire cela de son gamin de 5 ans ?!
Ce truc de meute, il va falloir se clamer à un moment donné.

Ce qui m’a intéressé, c’est la gestion du pouvoir absolu ; c’est ce sentiment de puissance qu’avait ce monsieur, que rien ne pouvait l’arrêter. La question que je me suis posée : est-ce lui qui a du pouvoir ou sont-ce les personnes qui se taisent qui lui en donnent ?

Le silence basé sur la peur, la stratégie de carrière, le confort social de sa petite vie, me rappelle une phrase de Albert Einstein : « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux trop nombreux qui se taisent. »

Les gens ont-ils du pouvoir ou sont-ce nous, en nous taisant, qui leur en donnons ?
Car les problèmes de ce monsieur, de violence sur tout le monde, tant sur les femmes que sur les hommes, étaient sus depuis le début apparemment.

La parole est d’or et le silence et d’argent, mais ici, la parole a été : dort !

Avis publié par Mourad le 21 août 2019

@ sonia
Pour rappel le féminisme est une pathologie médicale que l’on trouve dans les encyclopédies médicales de 1880 à 1907 : arrêt prématuré du développement, de la puberté, chez les garçons.

Illustrated encyclopædic medical dictionary – 1891 – University of New York.
=> https://archive.org/stream/anillustratedenc03fostrich#page/1558/mode/2up

Illustrated dictionary of medicine 1907
=> https://archive.org/stream/illustrateddicti00gouluoft#page/n469/mode/2up

Rappelons que ‘masculiniste’ est une injure, Loi du 29 juillet 1881article 29 :
« Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. »

Personne n’a logiquement à commenter les commentaires, mais là carrément l’injure ; cela invite vraiment à aller voir le documentaire !

____________________

Le documentaire indique bien que Harvey Weinstein était violent avec tout le monde, plusieurs femmes en témoignent en indiquant qu’ils pouvaient frapper ses employés hommes, les persécuter, il a même tabassé un journaliste devant tout le monde parce que ce dernier avait secouru sa consoeur et enregistré H. Weinstein agressant verbalement la journaliste.

Le documentaire met en exergue que le pouvoir sans contrôle, sans avoir à en répondre, permet tous les excès, ce n’est pas l’argent qui le permet, ni un rapport entre homme et femme, mais bien l’exercice d’un pouvoir autocratique.

le documentaire passe dans la puérilité : « ça y est l’humanité est sauvé, le monde à changé ».
Va dire ça en Afghanistan, en Iran, à Soral et autres.

Pour finir sur une conclusion que seules les femmes ont été les victimes de H. Weinstein, sont agressées, alors que dans le doc ils disaient le contraire.

Cela prend une tournure tous les hommes sont coupables " un pour tous, tous pour un " ; ce ségrégationnisme est lassant. Un homme viole, tous les hommes sont des violeurs ; pourtant dans nos sociétés occidentales ce sont les femmes qui élèvent et éduquent les garçons que ce soit en famille, monoparentale ou écoles.

Avis publié par sonia le 21 août 2019

Intéressant mais allez y en bande car les masculinistes seront vos voisins de salle noire : il suffit de lire le commentaire signé Jack Sparrow + mon expérience, UGC Les Halles.

Le film était projeté dans une salle sous dimentionnée, donc bondée et extrêmement nauséabonde (comme le précise une autre spectatrice) notamment du fait de la présence d'un habitué du multiplex, salué par les vigiles UGC et toujours ravis de provoquer des haut le coeur à ses voisins (90% des femmes en l'occurrence sur cette séance).

Dans ces conditions, on ne choisit pas son voisin et je me suis retrouvée coincée à côté d'un vieillard hyper malsain visiblement venu observer les femmes bouleversées en gros plan, voir le mal que ça leur fait toujours 20 ans plus tard.

Ce pervers n'a cessé de me coller et de balader son bras frénétiquement de sa face de rat à son genou cagneux... pour finalement balancer sa main sur ma poitrine en pleine séance.
Bien sûr ça ne m'a pas surprise et je l'ai frappé immédiatement.
Mais ce vieillard a eu ce qu'il voulait : un contact imposé.

Ce pervers m'a pourrit la séance et a passé un très bon moment à mater ces victimes de viols et agresser une féministe : il reviendra à l'UGC Les Halles !

Bref, c'est typiquement le genre de film qui mériterait des projections non-mixtes pour assurer la tranquillité et la sécurité des spectatrices.

Avis publié par Jack Sparrow le 20 août 2019

Très intéressant, mais, en matière judiciaire il y en a toujours un, il convient de rappeler qu’il n’y a aucune preuve de ses agissements si ce n’est des personnes qui affirment.

En droit continental Européen, celui qui accuse à la charge de la preuve et la preuve est très difficile à faire, voir impossible au vu du temps qui a passé.

L’on exige de nous que nous ayons tous des positions tranchées, le documentaire instruit tout de même à charge, la parole n’est pas donnée à la défense et pour l’heure il n’y a eu aucune condamnation de ce monsieur, pas une seule.

Ce que je réprouve le plus vigoureusement ce sont les délires sont lesquelles la femme serait plus victime que les hommes, les noirs plus que les blancs, les ceci plus que les cela, comme si les hommes violés ou battus par leurs femmes il fallait le minorer, comme s’il y avait une hiérarchie dans les victimes.

Or observatoire des réponses pénales a pondu une note N°12, qui indique que hors ménages 34% des victimes de violences sexuels sont des hommes, dans le ménage 18%, mais c’est pas grave, ce sont des hommes.

Dans le ménage, hommes battus 34%, mais on s’en tape, il y a une hiérarchie à respecter.

https://www.inhesj.fr/sites/default/files/fichiers_site/ondrp/note/note_12.pdf

Nous devons vomir la hiérarchisation, des victimes restes des victimes quelles qu’elles soient.

L’on entend se genre de phrases dans les médias :
- 300.000 morts dont 120.000 femmes et enfants.
Le « dont » venant renforcé l’importance, voire nous pousser à faire la fête sur les 180.000 hommes tués.

- il y a de plus en plus de SDF dont de plus en plus de femmes, la part des femmes augmente.
Un homme SDF, c’est pas grave mon gars ?!

Pourquoi tout résumer à homme/femme, noir/blanc, juif/musulman, supérieur/inférieur ?!
Vous n’en avez pas marre ?! Ben moi si !

Avis publié par Catherine le 18 août 2019

Je suis arrivée dans une salle UGC qui sentait très mauvais. Ça n’augurait rien de bon compte-tenu du film que je m’apprêtais à voir. Des les premières images je me suis sentie mal à l’aise. Les témoignages scenarisés de ces victimes exhibés au cinéma avait quelque chose de glauque. À qui profite ce film ? Qui va encore gagner de l’argent sur cette sordide histoire ? Et moi de cautionner en allant le voir ! On apprend rien de l’odieux personnage mais le malaise que l’on ressent en sortant c’est que l’exploitation de la femme sous toutes les formes n’est pas près d’être terminée.

Avis publié par Philippe le 17 août 2019

La corruption par l'argent et le pouvoir... l'envers du décor hollywoodien... à voir bien sûr.

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