Réalisation :
Kôji Fukada
Principaux artistes :
Fumino Kimura, Kento Nagayama, Hirona Yamazaki, Misuzu Kanno
Genre : Drame
Titre original : Rabu raifu
Nationalité : Japon, France
Langue de tournage : Japonais
Durée : 2h03
Année de production : 2022
Date de sortie (ou ressortie) : 14 juin 2023
Distributeur : Art House
Présentation
Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu'elle découvre l’existence d'une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C'est le début d'un cruel jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.
S'il n'a jamais eu la volonté de faire un film qui appartienne à un genre en particulier, Kôji Fukada, réalisateur d'Au revoir l'été (2013) et Harmonium (2016), estime que son nouveau long-métrage se rapproche du mélodrame : « C'est un genre que j'aime particulièrement parce que toute la cruauté inhérente à la nature humaine s’y exprime. C'est quelque chose que j'ai toujours eu envie d'explorer et que j'apprécie par ailleurs quand j’en vois à l'écran. » Avec Love Life, présenté en compétition officielle à la Biennale de Venise en 2022, il souhaite laisser au spectateur « la plus forte impression possible : celle que l’on pourrait ressentir dans la vie. »
Love Life : la distribution
Réalisation : Kôji Fukada
Casting : Fumino Kimura (Taeko), Kento Nagayama (Jirô), Hirona Yamazaki (Yamazaki), Misuzu Kanno (Myoe), Tomoro Taguchi (Makoto), Akari Fukunaga (Tomiyama), Win Morisaki (Radio DJ)
Distribution technique : Kôji Fukada (scénario)
Kôji Fukada a écrit et réalisé Love Life. Précédemment, Kôji Fukada a aussi réalisé Fuis-moi je te suis en 2020, Suis-moi je te fuis en 2020, L'Infirmière en 2019 et Le Soupir des vagues en 2018.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Kento Nagayama dans Ernesto (2017) et Hirona Yamazaki dans Hanagatami (2017).
Love Life : à propos
Le réalisateur Kôji Fukada décrit en quoi les liens dépeints dans le film sont spécifiquement japonais :
« Le personnage de Taeko représente tout un système. Selon moi, elle se définit dans sa relation à l'autre, dans le rôle qu'elle va jouer auprès d'une tierce personne : elle est la femme de Jiro, elle est la mère de Keita, elle est la protectrice de son ex-mari... En fait, c'est un personnage qui a du mal à affirmer son individualité, ce qui est assez propre à la société japonaise. On a tendance à nous affubler d'un rôle, d'une place très définie. Dans une société, sur un lieu de travail, on ne va pas forcément appeler les gens par leur nom, mais par leur poste. De la même manière, on désigne souvent les femmes comme "la femme de" ou "la mère de"...
Si j'ai voulu qu'il y ait un malaise dans la relation entre Taeko et ses beaux-parents, c'est précisément parce que je pense qu'elle incarne une erreur dans le système patriarcal japonais. Aux yeux de ses beaux-parents, qui avaient en tête un stéréotype de la belle-fille idéale, Taeko déroge à la règle puisqu'elle a déjà été mariée, et qu’elle a en plus eu un enfant de ce premier mariage. A partir de là, leur relation ne peut pas être fluide puisqu'elle-même est un peu comme un grain de sable dans le système japonais. »
Derniers avis sur le film : Love Life
Avis publié par Clara F. le 10 juillet 2023
Une plongée dans le Japon moderne et la lutte des femmes pour leur liberté. Les amateurs de bons sentiments apprécieront. Les amateurs de cinema japonais classique moins. C'est efficace, peut-être trop.
Avis publié par Cranro le 29 juin 2023
Plongée captivante dans la culture japonaise, avec pour thème les façons diverses des personnages d'aborder un deuil brutal et ce en fonction de leurs histoires personnelles.
Un peu long, un peu lent mais dépaysant.
Avis publié par Isabelle le 25 juin 2023
Un drame au sein d une famille japonaise recomposée, amène les protagonistes à renouer avec leurs anciennes vies et amours avant de finir par se retrouver. Ceci sur fond de menace quasi quotidienne de séisme... un film émouvant à voir sans hésiter !!!
Avis publié par M. le Maudit le 17 juin 2023
Si vous avez aimé le cinéma d’Éric Rohmer et ses délicieux « Contes moraux », ne manquez pas ce film !
Vous y retrouverez toute la subtilité des dialogues des « Contes de la pleine Lune », près de 40 ans plus tôt. L’immarcescible grâce de Fumino Kimura fait penser à la très regrettée Pascale Ogier.
L’intrigue est parfaitement menée, le tragique événement fondateur du récit survient sans prévenir : à partir de lui, le drame vous emporte.
Deux scènes formidables : le dialogue des femmes qui fument sur le balcon et celle du séisme, où Taeko ne protège qu’un seul objet.
Notez, bien sûr, le palpitant feu follet du CD qui brille sur le balcon, douce empreinte persistante du petit Keita.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
4 avis sur Love Life
Avis publié par Clara F. le 10 juillet 2023
Une plongée dans le Japon moderne et la lutte des femmes pour leur liberté. Les amateurs de bons sentiments apprécieront. Les amateurs de cinema japonais classique moins. C'est efficace, peut-être trop.
Avis publié par Cranro le 29 juin 2023
Plongée captivante dans la culture japonaise, avec pour thème les façons diverses des personnages d'aborder un deuil brutal et ce en fonction de leurs histoires personnelles.
Un peu long, un peu lent mais dépaysant.
Avis publié par Isabelle le 25 juin 2023
Un drame au sein d une famille japonaise recomposée, amène les protagonistes à renouer avec leurs anciennes vies et amours avant de finir par se retrouver. Ceci sur fond de menace quasi quotidienne de séisme... un film émouvant à voir sans hésiter !!!
Avis publié par M. le Maudit le 17 juin 2023
Si vous avez aimé le cinéma d’Éric Rohmer et ses délicieux « Contes moraux », ne manquez pas ce film !
Vous y retrouverez toute la subtilité des dialogues des « Contes de la pleine Lune », près de 40 ans plus tôt. L’immarcescible grâce de Fumino Kimura fait penser à la très regrettée Pascale Ogier.
L’intrigue est parfaitement menée, le tragique événement fondateur du récit survient sans prévenir : à partir de lui, le drame vous emporte.
Deux scènes formidables : le dialogue des femmes qui fument sur le balcon et celle du séisme, où Taeko ne protège qu’un seul objet.
Notez, bien sûr, le palpitant feu follet du CD qui brille sur le balcon, douce empreinte persistante du petit Keita.
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