Si seulement je pouvais hiberner

Ulzii, un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, est déterminé à gagner un concours de sciences pour obtenir une bourse d’étude. Sa mère, illettrée, trouve un emploi à la campagne les abandonnant lui, son frère et sa sœur, en dépit de la dureté de l’hiver. Déchiré entre la nécessité de s’occuper de sa fratrie et sa volonté d’étudier pour le concours, Ulzii n’a pas le choix : il doit accepter de se mettre en danger pour subvenir aux besoins de sa famille. 

Originaire d'Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, et plus précisément du quartier des yourtes, Zoljargal Purevdash présente Si seulement je pouvais hiberner, son premier long-métrage. Avec ses œuvres, elle cherche a raconter honnêtement la vie de son quartier. « Notre ville est confrontée à de nombreux problèmes sociaux, comme toutes les autres villes du monde. Mais si nous ne nous mettons pas à la place d’autrui, comment pouvons-nous résoudre nos problèmes ensemble ? », explique la cinéaste qui a choisit comme thème la pollution de l'air, un sujet important dans la capitale la plus polluée du monde. L'une des raisons étant que les habitants de quartier des yourtes (60% de la population d'Oulan-Bator) n'ont pas de système de chauffage et se réchauffent en brûlant du charbon pour faire face aux températures atteignant -35°C.