Steve Bannon : Le Grand Manipulateur

De Alison Klayman (2019)
Cinémas Divers 1h31

Réalisation : Alison Klayman
Genre : Divers - Documentaire
Titre original : The Brink
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h31
Année de production : 2019
Date de sortie (ou ressortie) : 25 septembre 2019

Présentation

Le quotidien de Steve Bannon, théoricien de l’alt-right américaine (une mouvance de l’extrême-droite américaine suprématiste) d’octobre 2017 aux élections de mi-mandat de novembre 2018. Depuis l’accession de Donald Trump à la Maison Blanche, Steve Bannon rêve de voir ses idéaux nationalistes triompher en Europe. Lors de ses nombreux séjours sur le Vieux Continent, à Bruxelles notamment, il s’attache à répandre la « bonne nouvelle » populiste via son organisation The Movement, créée en 2017. Mais son lobbying est parfois à la peine en raison de sa méconnaissance du terrain et de son obsession idéologique.

Steve Bannon : Le Grand Manipulateur : la distribution

Réalisation : Alison Klayman

Distribution technique : Ilan Isakov (musique), Alison Klayman (direction artistique), Dan Teicher (musique)

Avant Steve Bannon : Le Grand Manipulateur, Alison Klayman a réalisé Ai weiwei : Never Sorry en 2011.

Derniers avis sur le film : Steve Bannon : Le Grand Manipulateur

Avis publié par Jack Sparrow le 1er octobre 2019

Vu dans une excellente salle, moderne, propre, Luminor hôtel de Ville.

Très bon documentaire sur cet ancien militaire, puis banquier d’affaires, voire affairiste, de Goldman Sachs, devenu cinéaste, passant par journaliste, conseiller présidentiel et aujourd’hui gourou des extrêmes droites.

Il est intrigant de voir que notre oiseau n’est pas le fasciste, le raciste que l’on décrit.
Les humains sont toujours plus complexes que cela et bourrés de contradiction.

Je ne comprends pas ce qu’il fait à l’extrême droite, car elle ne se fonde que sur l’existence d’un État ultra-autoritaire, tout doit être contrôlé, violent, possiblement pratiquant l’extermination, alors que lui l’affirme, il est pour l’inexistence de l’État.

Nous sommes bien en présence d’un "libertarian", surprenant pour un individu qui a été fonctionnaire, militaire et conseiller présidentiel.

Toutes ces théories ont été démontées en 1924 par John Dewey universitaire US, le libéralisme et le libertarisme sont sur un mensonge selon lequel l’économie est dans la Nature, qu’elle est un droit Naturel ; or aucune poule ne vend ses œufs et le droit est un concept qui ne relève pas de la Nature, mais d’une construction intellectuelle et idéologique, ainsi rien de naturel.

L’économie primerait sur l’humain, cependant sans humain pas d’économie, les arbres ne commercent pas entre eux, pas plus que les hamsters, ni les pierres avec les montagnes.

Ainsi, comment ce Steve Banon peut arriver à convaincre les extrêmes droites européennes, être leur mentor ? Il n’est pas dans la logique de ces extrêmes droites, le documentaire n’y répond pas.

Le documentaire fait plusieurs erreurs sur l’analyse des extrêmes droites en Europe, il méconnaît l’abstention, cela doit être attribué à l’ethnocentrisme de la documentariste états-unienne.

Steve Banon est tout autant ethnocentriste, car il ne saisit pas la géopolitique européenne, l’histoire et la construction des Nations d’Europe et celle de la France, il ne regarde qu’avec sa culture US.

Avis publié par sonia le 1er octobre 2019

Un docu-fiilm franchement pas terrible mais d'utilité publique.

La dernière salle le projetant sur Paris est parfaitement dégueulasse et pue la crasse, l'écran microscopique est traversé par le vol pesant d'insectes (moustiques ? cafards ? punaises ? ... on dépuce et on vous dit !), le son minable obligeant parfois à chercher les sous-titres malheureusement cachés par une fôret de crânes si une stratégie de sioux pour ménager une diagonale n'a pas été élaborée en amont.

Dans cette salle on a donc macèré 90' dans des conditions indignes parmi des gens franchement ultra-désagréables : une séance de cinéma en immersion !

En même temps, les conditions sont idéales pour effectuer cette descente dans les bas fonds populistes peuplés de crétins nolife de la com' qui draguent les égouts.

Avis publié par Aminata le 1er octobre 2019

Ce personnage politique est bien plus complexe que nous le laisse entrevoir la presse française.

Il se présente à tort comme nationaliste, car il est pour la destruction totale de l’État ; or l’État est l’émanation structurée des Nations, elles-mêmes constituées de peuples.

Concrètement la France est constituée de plusieurs peuples, passant des Bretons, Corses, Maoris, Mahorais, Kanaks, Occitans, Basques, etc ; ils se réunissent autour d’un projet commun, une constitution, mais leurs unions, c’est une Nation.

Organiser le pouvoir d’agir pour savoir qui fait quoi et comment l’on gère, tout groupe d’oit organiser sa gestion, c’est un État ; ainsi il me semble qu’être contre l’existence d’un État, c’est être contre l’existence des peuples et des Nations.

Dès lors comment affirmer être nationaliste, quand on est contre l’existence de l’État ?

Avis publié par Mourad le 1er octobre 2019

Excellent documentaire.

Ce monsieur est bien plus complexe que ce que nous dit la presse ; il n’apparaît pas être raciste, antisémite, ni même avoir de la haine à l’endroit des musulmans, ni de haine envers les homosexuels.

Ce qui transparaît, c’est qu’il ne serait même pas de l’extrême droite classique européenne, il n’y correspondant pas, mais à une extrême droite singulière états-unienne, des anarchistes – qui ne veut pas dire gauche – ultra libérale en matière économique, teinté de darwinisme social, voire pire : libertarien.

Les libertariens sont contre l’existence de l’État, pour sa destruction, Steve Bannon l’indique dans le documentaire, ils sont de courant religieux protestant presque sectaire qui affirment qu’il n’y a pas de problème climatique, car selon eux, si nous détruisons la terre, la planète Dieu et Jésus vont revenir nous nous en donner une nouvelle.

Le darwinisme social, c’est laisser la nature s’occuper des plus faibles, ainsi laisser mourir de faim, ne pas soigner les plus pauvres, la nature étant là pour réguler. Porter secours serait un crime contre la nature.

Le pire, c’est que certains libertariens revendiquent Platon et Aristote qui eux préconisaient de réguler la pauvreté en tuant les pauvres.

Seuls les riches doivent diriger et avoir le droit de vote, cela doit être un régime censitaire.

De fait rien à voir avec les extrêmes droites européennes.

Il n’est pas étonnant que Steve Bannon soit libertarien, car nous apprenons que c’est un ancien employé de Goldman Sachs et qu’il est soutenu par l’ancien PDG.

4 avis sur Steve Bannon : Le Grand Manipulateur

Avis publié par Jack Sparrow le 1er octobre 2019

Vu dans une excellente salle, moderne, propre, Luminor hôtel de Ville.

Très bon documentaire sur cet ancien militaire, puis banquier d’affaires, voire affairiste, de Goldman Sachs, devenu cinéaste, passant par journaliste, conseiller présidentiel et aujourd’hui gourou des extrêmes droites.

Il est intrigant de voir que notre oiseau n’est pas le fasciste, le raciste que l’on décrit.
Les humains sont toujours plus complexes que cela et bourrés de contradiction.

Je ne comprends pas ce qu’il fait à l’extrême droite, car elle ne se fonde que sur l’existence d’un État ultra-autoritaire, tout doit être contrôlé, violent, possiblement pratiquant l’extermination, alors que lui l’affirme, il est pour l’inexistence de l’État.

Nous sommes bien en présence d’un "libertarian", surprenant pour un individu qui a été fonctionnaire, militaire et conseiller présidentiel.

Toutes ces théories ont été démontées en 1924 par John Dewey universitaire US, le libéralisme et le libertarisme sont sur un mensonge selon lequel l’économie est dans la Nature, qu’elle est un droit Naturel ; or aucune poule ne vend ses œufs et le droit est un concept qui ne relève pas de la Nature, mais d’une construction intellectuelle et idéologique, ainsi rien de naturel.

L’économie primerait sur l’humain, cependant sans humain pas d’économie, les arbres ne commercent pas entre eux, pas plus que les hamsters, ni les pierres avec les montagnes.

Ainsi, comment ce Steve Banon peut arriver à convaincre les extrêmes droites européennes, être leur mentor ? Il n’est pas dans la logique de ces extrêmes droites, le documentaire n’y répond pas.

Le documentaire fait plusieurs erreurs sur l’analyse des extrêmes droites en Europe, il méconnaît l’abstention, cela doit être attribué à l’ethnocentrisme de la documentariste états-unienne.

Steve Banon est tout autant ethnocentriste, car il ne saisit pas la géopolitique européenne, l’histoire et la construction des Nations d’Europe et celle de la France, il ne regarde qu’avec sa culture US.

Avis publié par sonia le 1er octobre 2019

Un docu-fiilm franchement pas terrible mais d'utilité publique.

La dernière salle le projetant sur Paris est parfaitement dégueulasse et pue la crasse, l'écran microscopique est traversé par le vol pesant d'insectes (moustiques ? cafards ? punaises ? ... on dépuce et on vous dit !), le son minable obligeant parfois à chercher les sous-titres malheureusement cachés par une fôret de crânes si une stratégie de sioux pour ménager une diagonale n'a pas été élaborée en amont.

Dans cette salle on a donc macèré 90' dans des conditions indignes parmi des gens franchement ultra-désagréables : une séance de cinéma en immersion !

En même temps, les conditions sont idéales pour effectuer cette descente dans les bas fonds populistes peuplés de crétins nolife de la com' qui draguent les égouts.

Avis publié par Aminata le 1er octobre 2019

Ce personnage politique est bien plus complexe que nous le laisse entrevoir la presse française.

Il se présente à tort comme nationaliste, car il est pour la destruction totale de l’État ; or l’État est l’émanation structurée des Nations, elles-mêmes constituées de peuples.

Concrètement la France est constituée de plusieurs peuples, passant des Bretons, Corses, Maoris, Mahorais, Kanaks, Occitans, Basques, etc ; ils se réunissent autour d’un projet commun, une constitution, mais leurs unions, c’est une Nation.

Organiser le pouvoir d’agir pour savoir qui fait quoi et comment l’on gère, tout groupe d’oit organiser sa gestion, c’est un État ; ainsi il me semble qu’être contre l’existence d’un État, c’est être contre l’existence des peuples et des Nations.

Dès lors comment affirmer être nationaliste, quand on est contre l’existence de l’État ?

Avis publié par Mourad le 1er octobre 2019

Excellent documentaire.

Ce monsieur est bien plus complexe que ce que nous dit la presse ; il n’apparaît pas être raciste, antisémite, ni même avoir de la haine à l’endroit des musulmans, ni de haine envers les homosexuels.

Ce qui transparaît, c’est qu’il ne serait même pas de l’extrême droite classique européenne, il n’y correspondant pas, mais à une extrême droite singulière états-unienne, des anarchistes – qui ne veut pas dire gauche – ultra libérale en matière économique, teinté de darwinisme social, voire pire : libertarien.

Les libertariens sont contre l’existence de l’État, pour sa destruction, Steve Bannon l’indique dans le documentaire, ils sont de courant religieux protestant presque sectaire qui affirment qu’il n’y a pas de problème climatique, car selon eux, si nous détruisons la terre, la planète Dieu et Jésus vont revenir nous nous en donner une nouvelle.

Le darwinisme social, c’est laisser la nature s’occuper des plus faibles, ainsi laisser mourir de faim, ne pas soigner les plus pauvres, la nature étant là pour réguler. Porter secours serait un crime contre la nature.

Le pire, c’est que certains libertariens revendiquent Platon et Aristote qui eux préconisaient de réguler la pauvreté en tuant les pauvres.

Seuls les riches doivent diriger et avoir le droit de vote, cela doit être un régime censitaire.

De fait rien à voir avec les extrêmes droites européennes.

Il n’est pas étonnant que Steve Bannon soit libertarien, car nous apprenons que c’est un ancien employé de Goldman Sachs et qu’il est soutenu par l’ancien PDG.

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