Toutes les couleurs du monde

De Babatunde Apalowo (2023)
Cinémas Drame 1h33

Réalisation : Babatunde Apalowo
Principaux artistes : Tope Tedela, Riyo David, Martha Ehinome, Uche Elumelu
Genre : Drame
Titre original : All the Colours of the World Are Between Black and White
Nationalité : Nigéria
Langue de tournage : Anglais
Durée : 1h33
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 8 mai 2024
Distributeur : Optimale Distribution

Présentation

Bambino s'est installé dans sa vie de célibataire. Il a un revenu stable grâce à son emploi de chauffeur-livreur à Lagos, et il est apprécié par son voisinage qu'il aide dès qu'il le peut. Alors que les avances de sa voisine le laissent froid, Bambino rencontre le charismatique Bawa, un photographe, qui provoque quelque chose en lui.

Au départ, Babatunde Apalowo, réalisateur de Toutes les couleurs du monde, avait l'intention de faire un film autour d'un coursier qui tombe amoureux de sa ville, Lagos, et qui prenait des photos afin de capturer à nouveau des souvenirs. Mais son intention a changé lorsqu'il a vu un homme se faire lyncher à mort en raison de son orientation sexuelle. « Cela m’a profondément choqué et un voile d’ignorance est tombé de mes yeux. Je commençais à voir plus loin que ma première déclaration d’amour prétentieuse à ma ville, Lagos. Alors, ce qui a commencé sous forme de lettre d’amour à Lagos est devenu une analyse de ceux et celles que la ville rejète. Le film parle autant de ces personnages que de Lagos », explique le cinéaste.

Toutes les couleurs du monde : la distribution

Réalisation : Babatunde Apalowo

Casting : Tope Tedela (Bambino), Riyo David (Bawa), Martha Ehinome (Ifeyinwa), Uche Elumelu (Mama), Floyd Anekwe (Boss)

Distribution technique : Babatunde Apalowo (scénario), Richard Kett (musique), David Wyte (direction artistique), Catherine Shrubshall (musique)

Derniers avis sur le film : Toutes les couleurs du monde

Avis publié par Patrick le 15 mai 2024

Une des belles découvertes de cette année nous est venue du Nigéria et aborde avec retenue et pudeur le sujet de l'homosexualité dans un pays où elle est largement punissable. Le premier long-métrage de Babatunde Apalowo outre son audace révèle aussi une exigence formelle étonnante par le choix des cadres et des plans fixes. Bambino garçon calme et sans histoires exerce le métier de coursier à Lagos, ville tentaculaire et colorée. Sa rencontre avec Bawa photographe charismatique fait naître une amitié et une attirance mutuelles que Bambino, sollicité par sa voisine, gère avec difficultés.
Alors que les différents interlocuteurs du jeune coursier (son patron et ses voisins) sont filmés hors champs, les moments de partage entre les deux garçons prennent la forme de balades à travers la ville. Ils y sont souvent captés face à face, abandonnant l'anglais pour échanger en dialecte.
Le personnage de Bambino n'est pas sans rappeler celui de Chiron dans Moonlight (2016). Il a en commun avec ce dernier le même empêchement, la même douleur enfouie dans un contexte encore plus répressif (deux scènes de rue filmées en plan large suffisent à attester de la violence qui peut exploser en quelques instants).

1 avis sur Toutes les couleurs du monde

Avis publié par Patrick le 15 mai 2024

Une des belles découvertes de cette année nous est venue du Nigéria et aborde avec retenue et pudeur le sujet de l'homosexualité dans un pays où elle est largement punissable. Le premier long-métrage de Babatunde Apalowo outre son audace révèle aussi une exigence formelle étonnante par le choix des cadres et des plans fixes. Bambino garçon calme et sans histoires exerce le métier de coursier à Lagos, ville tentaculaire et colorée. Sa rencontre avec Bawa photographe charismatique fait naître une amitié et une attirance mutuelles que Bambino, sollicité par sa voisine, gère avec difficultés.
Alors que les différents interlocuteurs du jeune coursier (son patron et ses voisins) sont filmés hors champs, les moments de partage entre les deux garçons prennent la forme de balades à travers la ville. Ils y sont souvent captés face à face, abandonnant l'anglais pour échanger en dialecte.
Le personnage de Bambino n'est pas sans rappeler celui de Chiron dans Moonlight (2016). Il a en commun avec ce dernier le même empêchement, la même douleur enfouie dans un contexte encore plus répressif (deux scènes de rue filmées en plan large suffisent à attester de la violence qui peut exploser en quelques instants).

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