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Embauchée pour s’occuper d’un vieil homme en état végétatif, Joslyn se retrouve sur une île isolée, dans une maison située en pleine forêt, sans Internet ni réseau téléphonique. Elle est tenue, de plus, de suivre un cahier des charges régentant tout depuis l’utilisation de la télé (une seule chaine autorisée sur 600 disponibles) jusqu’aux jours pour laver le linge, la façon de faire la vaisselle et ce qu’elle peut consommer ou pas. Heureusement, Joslyn sympathise avec la caissière d’un drive-in et Darrel, un artisan qu’elle ne laisse pas indifférent. Mais bientôt, la solitude et la présence muette du malade - dont les soins l’obligent à des proximités charnelles qui la perturbent - ravivent le souvenir d’un drame récent dont elle se sent coupable. La jeune fille bien sage et soucieuse de sa forme physique laisse alors transparaître une adolescente remplie de souffrances et de frustrations notamment sexuelles…

Inspiré par une vague de suicides d’adolescents après un cyber-bizutage et scrutant les troubles occasionnés par une éducation fustigeant la sexualité dans une société de “pornification” du corps, ce premier film de Marc Jackson a raflé un nombre considérable de prix dans les festivals du monde entier tandis que la sensible et surprenante Joslyn Jensen, dont c’est le premier rôle, a reçu les prix d’interprétation féminine aux Festivals de Marrakech, Mar del Plata et Brasilia (2011)…