Aldebert libère son double maléfique au Zénith
Avec Helldebert - Enfantillages 666, Aldebert se réinvente en version métal et entraîne petits et grands dans un univers rock/métal aussi foisonnant que jubilatoire. Il promet un concert aussi riche en frissons qu’en éclats de rire.
Depuis plus de quinze ans, ses Enfantillages ont imposé un style unique : des chansons à hauteur d’enfant, portées par une plume intelligente et une mise en musique généreuse, capables de séduire toutes les générations. Pour ce nouveau chapitre, l’artiste a décidé d’ouvrir les portes de son côté obscur, inventant un jumeau maléfique, Helldebert. Résultat : un album et un spectacle qui plongent tête baissée dans l’univers rock et métal qu’il affectionne depuis ses débuts. Les guitares saturées côtoient ainsi des refrains entêtants sur des thèmes actuels qui vont du harcèlement scolaire (« Le Cartel des cartables »), à l’état du monde (« La Marche du monde »), en passant par les angoisses nocturnes (« Croque-mitaine ») ou le cafard avec « Seum 41 », clin d’oeil au groupe Sum 41.
Un voyage initiatique dans le monde du métal
L’album donne aussi les clés du genre aux enfants : ses codes, ses rituels (la balade obligatoire, les interludes parlés), ses maximes (« si c’est trop fort, t’es trop vieux ») ou ses figures mythiques (hommage à Lemmy Kilmister de Motörhead). Musicalement, c’est un véritable panorama : hard rock à la AC/DC (« Rock’n’roll » avec Yarol Poupaud), metal symphonique (« La Sorcière »), black metal (« La Princesse »), power metal (« Dr Terror ») ou punk-rock (« Le Temps de vivre »). Aldebert pousse même jusqu’au thrash sans jamais caricaturer le genre. Les invités, parmi lesquels Amélie Nothomb, Laura Laune, Matthieu Chedid ou Serj Tankian du groupe américain System of a Down, apportent une couleur différente à chaque morceau, renforçant l’authenticité du projet.
Des hymnes familiaux sous haute tension
Sur scène, ces nouveaux titres côtoient ses tubes cultes, revisités en mode heavy, et trouvent naturellement leur place dans un show où l’énergie est électrique mais l’esprit reste fidèle à l’ADN intergénérationnel d’Aldebert : humour, sens du rythme, proximité avec le public et scénographie soignée. Helldebert n’effraie pas, il galvanise. Il prouve qu’on peut rester un grand enfant tout en poussant le son à fond ! Pour les petits comme pour les grands, c’est une initiation au métal dans ce qu’il a de plus fédérateur : un défouloir joyeux, bruyant et terriblement contagieux.
Aldebert au Zénith de Paris le 5 octobre 2025 à 16h
Partager cet article sur :
Nos derniers articles
De The Cure à Theodora, de Tyler, The Creator à Vanessa Paradis, de Volbeat à Aya Nakamura : cette année encore, l'été s'annonce particulièrement alléchant pour les mélomanes qui écumeront les festivals français !
L’Orchestre de l’Opéra royal du château de Versailles retrouvera le compositeur Johann Strauss pour clore les célébrations du bicentenaire de sa naissance lors d’un concert majestueux le 29 décembre, marquant aussi le passage à la nouvelle année.
Le merveilleux film de Jacques Demy avec sa bande originale signée Michel Legrand se déploieront ces samedi 20 et dimanche 21 décembre dans la grande salle de la Philharmonie lors d’un ciné-concert exceptionnel accompagné par le Yellow Socks Orchestra.
Entourée de deux chœurs et de l’Orchestre Lamoureux, la soprano Pretty Yende revisitera, le mardi 16 décembre au Théâtre des Champs-Élysées, les classiques musicaux de Noël dans un merveilleux concert.





