Dans la famille Dutronc… nous demandons le père et le fils !
Leur patronyme renvoie à une gueule de jeune premier, une mèche sage rangée sur le côté et une regard bleu doux, une dégaine superbement nonchalante, une élégance de dandy, mais surtout un talent : compositeurs fort habiles, aussi charmants à la ville qu’à la scène, Thomas et Jacques Dutronc partagent pour la première fois l’affiche, avec une tournée d'une cinquantaine de dates, dont une à l'Accor Arena.
Duo de choc
Biberonné au rock par son père et à la chanson française par sa mère (Françoise Hardy), l’oreille collée à la chaîne hi-fi que Serge Gainsbourg lui a offerte, c’est aux puces de Saint-Ouen que Thomas Dutronc a exercé avec dextérité ses doigts à pincer les cordes d’une guitare manouche avec les disciples de Django Reinhardt. Son dernier disque d’or Frenchy nous plonge dans une atmosphère de piano-bar en reprenant quatorze standards français. « Mon père m’a appris le second degré. La sagesse du silence. Le bar. Et, à la guitare, l’Anatole, une succession de quatre accords courante ! », confie-t-il à L'Officiel des spectacles. « Une de mes plus grands surprises en préparant cette tournée était peut être que quelques-unes de mes meilleures chansons tenaient le choc face aux chansons mythiques de mon père… »
Une affiche culte
Car des chansons mythiques, Jacques Dutronc, en a signé des dizaines. « "J’aime les filles" ou "Les Playboys" et bien d’autres de lui me touchent tellement depuis ma tendre enfance : c’est drôle, coquin et tendre… », commente son fils. « J’adore aussi "Fort Chabrol" qui est "Le Temps de l’amour" en version instrumentale et qui existait donc avant sa mise en paroles. Ça représente toute une époque disparue, une sorte d’âge d’or, la jeunesse de mes parents… »
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