Gabi Hartmann à la Seine musicale
Gabi Hartmann se produit dans l’Auditorium de la Seine musicale le 24 janvier pour présenter en exclusivité un premier album riche de beautés.
Collection de photos
Gabi Hartmann est de ces artistes aux nombreuses facettes, tantôt diva de jazz ou chanteuse de bossa nova. Sa musique fréquente « mille rivages » - pour reprendre le titre d’une de ses chansons - tant musicaux que géographiques. La jeune femme décrit ainsi son premier album comme une « collection de photos », constituée au fil des années et des sessions d’enregistrement, qui révèle ses diverses influences et son parcours. C’est toute petite qu’elle commence la musique, et compose des morceaux dès l’adolescence, avant de passer deux années déterminantes au Brésil puis d’entrer au conservatoire en jazz. Quelques années plus tard, à New York, elle rencontre Jesse Harris, qui a travaillé avec Norah Jones ou Melody Gardot. Celui-ci l’incite à se lancer dans ce premier album qu’il a produit.
Les morceaux qui en résultent sont empreints à la fois de mélancolie, de douceur et de chaleur, synthèse de ses rivages musicaux. Mais Gabi Hartmann précise aussi sa volonté d’avoir « créé une atmosphère mystérieuse et onirique ». Autant d’éléments qui rendent ses mélodies et sa voix suave si envoûtantes.
Transmettre la musique
Après avoir déjà joué dans la salle Pleyel, en première partie de Jamie Cullum, ou à plusieurs reprises au mythique Duc des Lombards, Gabi Hartmann chantera le 24 janvier dans l’Auditorium de la Seine musicale. Impatiente, elle confie avoir hâte de découvrir ce qui sera l’écrin du dévoilement de son premier album. « Jouer dans une grande salle est un autre exercice que de jouer dans un lieu plus intimiste comme le Duc des Lombards, mais j’aime l’énergie qui s’en dégage », explique-t-elle. Pas de doute, la scène est son élément, là où la musique peut se révéler à part entière : « j’adore les concerts pour ce qu’ils permettent de transmission de la musique, d’une histoire, d’un message, dans une connexion avec le public, ce n’est jamais pareil », ajoute-t-elle.
Et si de nombreux morceaux de son album seront ainsi joués pour la première fois en live, cela ne l’empêchera pas de les réinventer en compagnie de ses cinq musiciens : « La scène permet de réinterpréter de manière différente mes morceaux, et j’aime aussi laisser la place à mes musiciens pour improviser. » Une première fois qui promet donc bien des surprises.
Partager cet article sur :
Nos derniers articles
Les Anglais de Mumford & Sons investissent l’Adidas Arena le 14 novembre prochain. Ils y défendront leur dernier album, Rushmere, sorti en mars. Une œuvre à la fois moderne et profondément ancrée dans la tradition folk du groupe.
Au musée de l'Armée, la musique prend un accent résolument féminin avec le cycle « À armes égales ? ». Le 6 novembre, c’est au tour de la pianiste Célia Oneto Bensaid de célébrer quatre compositrices du XIXᵉ siècle, trop longtemps invisibilisées, aux côtés de l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine.
L’Australien Chet Faker sera de passage au Bataclan le 22 octobre pour un concert qui dévoilera les nouveaux morceaux d’un futur album à venir, mais aussi quelques-uns de ses titres emblématiques.
Vincent Delerm retrouve une nouvelle fois la Cigale pour deux séries de concerts, du 21 au 25 octobre puis du 18 au 22 novembre, faisant suite à la sortie de son huitième album, La Fresque, sur lequel le chanteur continue de creuser son sillon délicat.





