Guns N' Roses à la Défense Arena : épineuse odyssée

La formation hard rock, fleuron du genre depuis les années 1980, fait un passage éclair à Paris le 13 juillet prochain. Au cœur de la Défense Arena, le groupe aux 100 millions d’albums vendus et aux tubes sur lesquels le temps n’a pas de prise se présente sous sa forme (presque) originelle.
Retour nostalgique aux grandes heures des boums 80’s ou défouloir bienvenu sur des guitares saturées ? Quoi que l’on vienne chercher à un concert des Guns N’ Roses, il y a de grandes chances pour que l’on en ressorte satisfait. Éreinté, certes, mais satisfait. Car Axl Rose, Slash et leur bande savent très bien ce qu’ils font… Ils remuent les foules depuis 1985, déjà ; et de leur naissance californienne jusqu’à aujourd’hui, les hard rockeurs de Los Angeles n’ont rien perdu de leur superbe. La Défense Arena s’apprête donc, ce 13 juillet, à vivre un nouveau moment d’anthologie, renforcé par la rareté du groupe en France : leurs dates sur le territoire se font désirer. Un concert unique au Hellfest l’année dernière, un autre au Download Festival de 2018, un à Bordeaux la même année, et les Guns N’ Roses sont repartis.
Guns N’ Roses, formation discontinue
Alors pour un retour en fanfare, quoi d’autre que la plus grande arène d’Europe pour lâcher les chiens et satisfaire les fans de ce mélange de hard rock, heavy metal, mâtiné de glam et de punk rock ? Les auteurs du culte « Sweet Child O’Mine » – le single qui transforme le groupe en sensation planétaire à l’été 1987 –, des tous aussi mythiques « Nightrain » ou « Welcome to the Jungle » profitent de leur tournée mondiale qui démarrera le 30 juin à Londres pour retrouver leur public français.
Les membres ont beau aller et venir, les figures de proue quitter le navire et se voir remplacées par d’autres, l’énergie intrinsèque des Guns N’ Roses n’est jamais altérée : il suffit de les voir sur scène pour comprendre que leur force réside dans cette urgence, dans cette provocation permanente, dans la folie assumée des « Guns », comme les appellent les fans. Traverser les âges, garder le cap malgré les départs – et les retours, Slash ayant quitté le groupe des années avant de le réintégrer l’année dernière ! –, les modes et les fluctuations de l’industrie musicale sur quatre décennies : cela valait bien une intronisation au Rock’n’roll Hall of Fame en 2012, et cela en dit assez sur les performances musicales des Guns N’ Roses, à vivre au moins une fois dans sa vie.
→ Guns N' Roses à la Défense Arena le 13 juillet 2023
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