Juliette Armanet met le feu à l'Accor Arena
La chanteuse, qui s'inscrit dans les pas des héros de la variété française Michel Berger, Johnny Hallyday ou Véronique Sanson, vient clore en beauté sa tournée sur la scène de l'Accor Arena.
L’art de la lenteur
À 38 ans, l’éclosion de Juliette Armanet n’a pas été immédiate, comme elle nous le confie : « Je suis d’abord partie toute seule en tournée avec mon petit sac à dos. J’avais pas mal de chansons en stock mais j’avais envie de continuer à composer et à trouver les bons producteurs, Marlon B et Antoine Pesle. Tout s’est fait lentement, pas à pas. Je ne suis pas une rappeuse qui sort des morceaux toutes les trois semaines, je fais de la variété un peu old school, pour moi, sortir un disque, c’est comme sortir un livre, c’est un processus qui prend du temps. Mais quand une des chansons que j’ai écrit seule dans ma chambre a été reprise en cœur par le public de l’Olympia, j’ai eu un vertige, une dose d’amour énorme, comme si j’avais pris de l’ecstasy. Je vis pour la scène, c’est un moment de vérité musicale incroyable. »
Des tubes qui restent dans la tête
Son premier opus, Petite Amie, a été sacré « Album révélation de l'année » aux Victoires de la musique en 2018. Elle a collaboré avec ses idoles, chanté avec Sting, donné 200 concerts par an. Pour son deuxième album, elle a plongé sa plume dans ses désirs, accompagnée de SebastiAn, Marlon B, Yuksek et Victor Le Masne, afin de composer un album charnel pour rire, danser, pleurer, s’étourdir sous les éclats d’une boule à facettes. « J’aime moi-même danser toute la nuit sur « Manureva » donc j’aime faire danser les gens ! », admet-elle. « Le titre de l’album Brûler le feu est un haïku qui représente quelque chose de très vrai pour moi. Ce disque parle d’une passion destructrice et soit le feu me brûlait, soit je brûlais le feu… » Sur des slows enflammés ou des beats disco entraînants, la voix est haute, maîtrisée. Le résultat est bouillant.
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