Vintage Trouble, dans les rétros d’Hollywood

Le groupe californien Vintage Trouble investit La Cigale, le 11 juillet, armé de ses guitares et de son sens aiguisé du rythm and blues. Une date unique pour une formation qui s’apprécie au mieux sur scène.
Amoureux du grésillement 50’s, nostalgiques de la vibe 60’s, amateurs de déhanchés à la Little Richard… Vintage Trouble est fait pour vous ! Le groupe hollywoodien, dont le dernier album 1 Hopeful Rd. date de 2015 (lui ont tout de même succédé deux EP, en 2018 et 2019), s’installe à Paris pour une date unique, dans l’intimité de La Cigale. Formé à Los Angeles en 2010, Vintage Trouble puise ses riffs de guitare dans les plus pures influences américaines du rock classique, des Rolling Stones en passant par Chuck Berry, avec une touche de funk et de RnB. Un mélange détonnant, qui prend tout son sens sur scène !
Car toutes les occasions sont bonnes pour jouer en live… même quand il n’y en a pas ! Le groupe s’épanouit avant tout auprès de son public, et a fait des concerts son cheval de bataille. Il faut dire qu'il enregistre ses albums studios dans les conditions du live… Pas surprenant, donc, que les Californiens donnent des concerts bouillants : le frontman et chanteur Ty Taylor saute, danse, surfe sur la foule, joue sans relâche avec elle. La scène est survoltée au rythme de « Blues Hand Me Down », en feu sur « Knock Me Out », le jeu de jambes pas en reste sur le bien nommé « Pelvis Pusher ».
Vintage, mais pas vieillot
Les bêtes de scène sont allées à bonne école : après avoir construit leur popularité au Royaume-Uni, en écumant les salles de concert, les bluesmen de Vintage Trouble ont joué, excusez du peu, pour Brian May et Bon Jovi, ont ouvert des concerts pour The Who et AC/DC… Mais ici, la nostalgie ne prend pas le pas ; on rend hommage aux idoles, oui, mais sans vendre son âme. On est vintage, certes, mais ce n’est pas parce que le groupe se présente en costumes trois-pièces et mouchoir de poche qu’il faut s’attendre à un saut dans le temps. Non, Vintage Trouble est résolument moderne, et leurs concerts sont à l’image de leurs albums : électriques. C’est pour ce doux mix entre classic blues, soul et rock’n’roll que l’on vient les voir jouer. On entendrait presque les portes du Speakeasy s’ouvrir… Comme dirait Mick : « it’s only rock’n’roll… but I like it ».
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