Belles mais pauvres

Romolo et Salvatore vivent dans le quartier ouvrier de la « vieille Rome ». Amis, les deux fanfarons partagent une même insouciance et sont épris de la même fille. Jusqu'à ce que l'un et l'autre s'avisent qu'ils sont chacun dotés d'une sœur ravissante. S'ensuivent coups de foudre et fiançailles croisés. Cependant, la perspective du mariage oblige les compères à envisager l'avenir sous un jour totalement nouveau : il va leur falloir gagner leur vie ! Salvatore paraît ne pas trop s'en soucier et continue, dans un premier temps, à faire la fête avec une poignée de copains turbulents. Romolo, lui, s'inscrit à des cours du soir avec la solide ambition de devenir électro-mécanicien.

Belles mais pauvres est le deuxième volet de la trilogie de jeunesse de Dino Risi, après Pauvres mais beaux. « Le titre n’est pas un jeu de mot pour rappeler mon film précèdent mais une évocation d’un certain état d’esprit et d’une certaine condition de vie. [Ce] sera un film gai et amusant tout en mettant en avant les problèmes de société », expliquait à l’époque le réalisateur.