Fleur secrète

Makoto se souvient avoir surpris enfant sa mère, prostituée, au lit avec un client et avoir tiré sur l’homme avec une arme à feu. Devenu adulte, ce dernier vit toujours chez sa mère dont la maison est le théâtre d’étranges expériences sado-maso (dans la cave, des jeunes femmes ligotées sont photographiées dans des postures humiliantes). Cet environnement perturbé et l’omniprésence d’une mère castratrice ne sont pas sans conséquences sur la vie sexuelle de Makoto qui souffre d’impuissance. Un beau jour, le patron de l’entreprise pour laquelle il travaille l’oblige à accomplir une tâche tout à fait inattendue. Monsieur Tôyama souffre du mépris de sa femme, qui se refuse à lui, et aimerait lui infliger une bonne leçon en l’humiliant sexuellement. Il demande à Makoto de la séquestrer et de mettre en œuvre ce plan sadique.

Adapté d’un roman d’Oniroku Dan, Fleur secrète était jusqu’alors inédit en France. Le film produit par la Nikkatsu en 1970 expose sans détours les perversions sexuelles de ses personnages (et à travers eux certains refoulements de la société japonaise) et évoque fortement les écrits du marquis de Sade. Ancien assistant de Suzuki, Masaru Konuma est le réalisateur de 5 à 7, le premier film S.-M nippon.