Réalisation :
Claire Simon
Genre : Documentaire
Nationalité : France
Durée : 1h51
Année de production : 2020
Date de sortie (ou ressortie) : 1er septembre 2021
Distributeur : Nour Films
Présentation
Le village de Lussas, dans le sud de la France, est devenu le centre du monde du documentaire grâce à un groupe d'enthousiastes. Ces derniers ont commencé par transformer une vieille maison qui était autrefois l'épicerie de la ville, en siège d'une plateforme moderne pour diffuser les meilleurs documentaires. Leur objectif est clair, la volonté est forte et ils ne baissent pas les bras malgré toutes les difficultés et obstacles qu'ils rencontrent.
Derniers avis sur le film : Le Fils de l'épicière, le maire, le village et le monde
Avis publié par sonia le 6 septembre 2021
Claire Simon ose mettre à nu l'entre-soi des notables, aussi prégnant dans les territoires ruraux qu'à Paris, et débusque la fiction de l'utopie ardéchoise comme pompe à fonds publics reposant exclusivement sur les affinités politiques.
On voit les jeunes fuir et de vieux messieurs à tu et à toi, souvent de mêmes lignées, qui se partagent cet argent public qui leur permet de rester vivoter sur leurs terres et de retaper leur patrimoine familial.
Lussas regarde touristes, salariées, saisonniers et autres bénévoles se succéder, mais occupe son territoire en famille, se gargarisant d'un baratin anti-capitaliste primaire et montant des fables permettant de travestir fonctionnement en investissement, agriculture en culture.
Plus acerbe qu'il en a l'air, ce documentaire sur un célèbre festival du documentaire établit aussi le parallèle entre culture et agriculture, essentielles au bien-vivre en France mais sous perfusion d'aides et subventions publiques pour ne pas être bradées aux fonds exogènes.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
1 avis sur Le Fils de l'épicière, le maire, le village et le monde
Avis publié par sonia le 6 septembre 2021
Claire Simon ose mettre à nu l'entre-soi des notables, aussi prégnant dans les territoires ruraux qu'à Paris, et débusque la fiction de l'utopie ardéchoise comme pompe à fonds publics reposant exclusivement sur les affinités politiques.
On voit les jeunes fuir et de vieux messieurs à tu et à toi, souvent de mêmes lignées, qui se partagent cet argent public qui leur permet de rester vivoter sur leurs terres et de retaper leur patrimoine familial.
Lussas regarde touristes, salariées, saisonniers et autres bénévoles se succéder, mais occupe son territoire en famille, se gargarisant d'un baratin anti-capitaliste primaire et montant des fables permettant de travestir fonctionnement en investissement, agriculture en culture.
Plus acerbe qu'il en a l'air, ce documentaire sur un célèbre festival du documentaire établit aussi le parallèle entre culture et agriculture, essentielles au bien-vivre en France mais sous perfusion d'aides et subventions publiques pour ne pas être bradées aux fonds exogènes.
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