Le Poirier sauvage

De Nuri Bilge Ceylan (2018)
Cinémas Drame 3h08

Réalisation : Nuri Bilge Ceylan
Principaux artistes : Dogu Demirkol, Murat Cemcir, Bennu Yildirimlar, Hazar Ergüclü
Genre : Drame
Titre original : Ahlat Agaci
Nationalité : Turquie
Durée : 3h08
Année de production : 2018
Date de sortie (ou ressortie) : 8 août 2018

Présentation

Sinan, qui a fini ses études, revient dans sa ville natale en pensant pouvoir choisir son destin. Mais celui-ci est irrémédiablement lié à celui de son père, professeur presque retraité, joueur invétéré et surendetté. Sinan doit réussir un concours complexe, or 300 000 apprentis professeurs attendent déjà un poste. Côté écriture, il n'a aucun succès avec ses textes : personne ne s’intéresse à sa fascination pour la culture populaire, ou à la beauté d’un arbre mystérieux, appelé « le poirier sauvage ». Au village, il rencontre une fille merveilleuse qui osait tout affronter autrefois, et qui a finalement tu ses ambitions. Elle va épouser un bijoutier riche mais qu'elle n'aime pas.

Après la Palme d’Or Winter Sleep en 2013, Nuri Bilge Ceylan est revenu au Festival de Cannes pour présenter Le Poirier sauvage, adapté d’une nouvelle. Le film a été tourné dans les Dardanelles en Turquie, pays natal du réalisateur. Celui-ci explique sa démarche scénaristique : « j'essaie de raconter l'histoire d'un jeune homme qui, conjointement à un sentiment de culpabilité, éprouve une différence qu'il est incapable d'admettre. Il sent qu'il est entraîné vers un destin qu'il n'aime pas et qu'il n'arrive pas à assimiler ».
 

Le Poirier sauvage : la distribution

Réalisation : Nuri Bilge Ceylan

Casting : Dogu Demirkol (Sinan), Murat Cemcir (Idris), Bennu Yildirimlar (Asuman), Hazar Ergüclü (Hatice), Ahmet Rifat Sungar (Ali Riza), Serkan Keskin (Suleyman), Tamer Levent (grand-père Recep), Oner Erkan (Iman Nazmi)

Distribution technique : Nuri Bilge Ceylan (scénario), Gökhan Tiryaki (direction artistique), Ebru Ceylan (scénario), Akin Aksu (scénario)

Avant Le Poirier sauvage, Nuri Bilge Ceylan a réalisé Winter Sleep en 2013, Il était une fois en Anatolie en 2011, Les Trois Singes en 2008 et Les Climats en 2006.

Derniers avis sur le film : Le Poirier sauvage

Avis publié par MADDALUNO le 20 août 2018

"Le poirier sauvage" film de Nuri Bilge Ceylan raconte le retour d'un fils au village après avoir fini ses études. Il cherche un moyen financier puis un éditeur pour publier son premier roman. Retour dans sa famille ou son père instituteur dévorer par la passion des paris hippiques ruine son foyer. Le fils ira à la rencontre de différentes personnes, une jeune femme qu'il a connu et qui va se marier à un bijoutier, les créanciers de son père, deux imams en train de piquer des pommes. Son père qui rêve à la retraite de vivre à la campagne avec des moutons et son puits qu'il creuse jusqu'à 10 mètres sans succès hélas. Au bout du compte il se rend compte qu'il a une vision de la société totalement à l'opposé des personnes qu'il rencontre au fil du récit. Très bon film qui comme le précédent (winter sleep) prend le temps (3h08mn) d'approfondir les dialogues entre les personnages. Beaucoup de mélancolie, de sentiments et un passé regretté. Très belle image. Vu au cinéma Le Nouvel Odéon Paris 6e excellentes conditions de projection au rang E, places 8,9 ou 10. A voir sans faute. Comme disait Michel Ciment, un des ces imbéciles du jury de Cannes 2018 ne lui ont rien donné.

Avis publié par Monika Boekholt le 12 août 2018

Les creux du Poirier Sauvage : à l'indéniable splendeur des images, bien plus parlante que tout autre développement, s'oppose l'indigence des longs dialogues de facture pseudo psychologique et philo filandreuse dont le principal intérêt sans doute, est de ne froisser personne. Nous préférons le photographe au scénariste.

2 avis sur Le Poirier sauvage

Avis publié par MADDALUNO le 20 août 2018

"Le poirier sauvage" film de Nuri Bilge Ceylan raconte le retour d'un fils au village après avoir fini ses études. Il cherche un moyen financier puis un éditeur pour publier son premier roman. Retour dans sa famille ou son père instituteur dévorer par la passion des paris hippiques ruine son foyer. Le fils ira à la rencontre de différentes personnes, une jeune femme qu'il a connu et qui va se marier à un bijoutier, les créanciers de son père, deux imams en train de piquer des pommes. Son père qui rêve à la retraite de vivre à la campagne avec des moutons et son puits qu'il creuse jusqu'à 10 mètres sans succès hélas. Au bout du compte il se rend compte qu'il a une vision de la société totalement à l'opposé des personnes qu'il rencontre au fil du récit. Très bon film qui comme le précédent (winter sleep) prend le temps (3h08mn) d'approfondir les dialogues entre les personnages. Beaucoup de mélancolie, de sentiments et un passé regretté. Très belle image. Vu au cinéma Le Nouvel Odéon Paris 6e excellentes conditions de projection au rang E, places 8,9 ou 10. A voir sans faute. Comme disait Michel Ciment, un des ces imbéciles du jury de Cannes 2018 ne lui ont rien donné.

Avis publié par Monika Boekholt le 12 août 2018

Les creux du Poirier Sauvage : à l'indéniable splendeur des images, bien plus parlante que tout autre développement, s'oppose l'indigence des longs dialogues de facture pseudo psychologique et philo filandreuse dont le principal intérêt sans doute, est de ne froisser personne. Nous préférons le photographe au scénariste.

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