Le Vrai du faux

Un jour, je découvre que j'ai un deuxième profil Facebook : un faux Armel Hostiou avec de vraies photos de moi et plein d’amies vivant toutes à Kinshasa. Il les invite aux castings de mon prochain film censé se dérouler en République démocratique du Congo. Face à l’impossibilité de clôturer ce compte, je décide de partir à la recherche de mon double…

Armel Hostiou, réalisateur d'Une histoire américaine avec Vincent Macaigne en 2014, a eu l'idée de tourner Le Vrai du faux après avoir subi une usurpation d'identité sur Facebook, que le réseau social ne voulait pas corriger : « Comme je n'avais jamais mis de photo de moi sur mon profil, alors qu'il y en avait plein sur celui de l'autre, pour l'algorithme qui devait traiter ce genre de demande, le faux paraissait donc bien plus vrai que le vrai (...) Tout ça ressemblait au début d'un scénario de film mi-absurde mi-fantastique, avec une dimension kafkaïenne puisque la situation laissait entendre que si l'autre moi n'était pas le faux, et bien le faux c'était moi ! »