L'Épreuve du feu

J’ai beaucoup aimé la première partie, la découverte de l’amour de ces deux acteurs . La seconde m’a apparu puérile et prévisible bien jouée par les deux acteurs principaux. Je tire mon chapeau à l’actrice principale, je mets trois.

En 1ère lecture, les amours de vacances sont éphémères, en 2ème lecture, ne pas se sentir à la bonne place ; pas du même milieu ni même éducation, culture..manipulé,humilié parce que différent ! Cette période d'insouciance préfigure les adultes que deviendront ces jeunes gens ; de belles personnes, (fidèles à leurs valeurs, empathiques..) ou pas (requins,manipulateurs...) un peu caricatural et des scènes attendues. Un condensé de la jeunesse 2025 avec ses tics de langage (.. les "tche.." ne sont pas que du Sud mais d'une africanisation de la langue.. ). Un clin d'oeil bienvenu, en hommage à Nicole Croisille ("Parlez-moi de lui") sur la fin. Un 1er rôle prometteur pour ANJA VERDEROSA.

Satire sociale sur la jeunesse bourgeoise, le mépris de classe et la tyrannie de l'apparence et des normes physiques (grossophobie entre autres)

L'épreuve du feu ou la pression sociale des convenances… Une génération Z dominée par les apparences, la volonté d'impressionner les copains, la différence entre les jeunes, plus réalistes, entre dans la vie adulte par le travail et les autres, plus conventionnels, fils et filles à papa, qui profitent de la maison familiale sans faire d'effort, l'emprise du regard des autres qui déclenchent des comportements inadaptés à brule pourpoint, mais aussi le premier chagrin d'amour, la copine bimbo en apparence superficielle et agaçante mais finalement attachante du fait de sa sensibilité exacerbée… une analyse sociologique toutefois fine malgré une apparence simpliste de départ, excellente interprétation de Anja Verderosa.

On aurait pu craindre une comédie ado boutonneuse. Il n'en est rien. Toute la vie est là, avec ses rêves, ses rivalités, ses vacheries. La bimbo sympa se mue en une femme meurtrie. Anja Verderosa y est plus vraie que nature, y compris dans son corps, qui n'a pas la perfection de celui d'une star. Le jeune Lefebvre offre une composition saisissante de complexé en processus d'affirmation de soi. On plonge dans les arcanes de cette histoire avec empathie.

Conte d'été version 2025, les vacances entre anciens camarades avec la perfidie des plus aisés. Une étude intéressant sur la mixité sociale, les rapports de classe avec une soudaine apparition de cigarettes omni présentes comme souvent dans le cinéma francais, bien dommage.
Bravo pour le rangement des t shirt bien repassés dans la commode on y croit!

Très bon film, j'ai aimé du début à la fin, malgré quelques lenteurs!

Bon film sur les complexes de classe.
On en sort avec un léger malaise, preuve qu’il tape juste. Dommage cependant que ce film soit aussi une longue publicité gratuite sur le tabac, mais ça, c'est malheureusement un combat perdu.

Sous la douce lumière en écrin d'une petite île de l'Atlantique, Hugo ne sait pas encore trop qui il est. Il l'apprendra aux dépens de son amour cruellement jeté en pâture à de jeunes gens pas méchants dans l'ensemble, mais juste incapables de voir au-delà des déterminismes sociaux et régionaux. Pas de grands discours, mais des rapports entre les gens finement suggérés par des plans bien cadrés sur des visages et des regards qui en disent long. Entre cruauté et émotion, un film subtil plein de retenue magistralement interprété par des comédiens sans doute très bien dirigés par Aurélien Peyre. Un très beau film qui remue et touche en chacun l'adolescent qu'il était, ou qu'il est encore.