La Femme la plus riche du monde

On se demande à chaque réplique si le film est une grossière caricature ou s’il est proche de la réalité, au point qu’on est parfois tenté de quitter le film tellement les personnages sont insupportables. Mais les acteurs sont tous tellement bons dans leur représentation de l’égoïsme monstre, du mépris des autres et de la dignité, de l’avidité, de la cupidité sans même parler de l’impudeur et de l’outrecuidance les plus totales. Un film réussi même si ce qu’il montre est à vomir.

Un casting réussi. Isabelle Huppert, magnifique comme toujours, Laurent Lafitte excellent (ces 2 acteurs crèvent l'écran…), Marina Foïs parfaite et guère plus avenante que Françoise M. (la relation mère-fille est souvent difficile…) ! Le rythme, les lieux de tournage sont à la hauteur, aussi, film témoin d'un milieu et d'une époque.

Très, très agréablement surprise par ce film, des acteurs exceptionnels, en particulier Laurent Lafitte. La première rencontre entre les deux protagonistes est pour moi un petit chef-d'œuvre. Une histoire connue mais où l'on ne s'ennuie pas une minute. Le traitement du film me fait un peu penser à du Visconti.

Des acteurs incroyables, Laurent Lafitte exceptionnel dans son rôle. Incroyable

L'affaire Bettencourt-Banier vue sous le prisme de la comédie. Laurent Lafitte est remarquable en gigolo vulgaire qui bouscule les codes de la famille d'industriels fortunés. Manque une trame psychologique plus approfondie. Isabelle Huppert, magistrale.

Film distrayant, magnifiquement interprété.

Je suis ravie de constater qu’il y a au moins quatre personnes qui comme moi n’ont pas aimé le film. Sa superficialité, son côté limite guignolesque, mais qui ne fait pas rire, le jeu dérangeant de Laurent Lafitte et le scénario très librement inspiré qui est loin de refléter la réalité de l’histoire.

Librement inspire de l'affaire Bettencourt... Tous les ingrédients sont là pour évoquer l'affaire Banier... excellente interprétation d'Isabelle Huppert et de Laurent Lafitte

Bon divertissement. l'intérêt du film, au-delà du ressort comique, voire théâtral, est de rappeler que cette femme immensément riche était bien consentante au départ dans ses généreuses "donations" et achetait littéralement l'affection de cet homme pourtant odieux, mais qui la divertissait beaucoup et lui apportait de la "fraîcheur" dans une vie terne et monotone malgré son immense fortune. On voit bien qu'elle n'était pas dupe d'être la proie de cet escroc et qu'elle a volontairement mis le doigt dans un engrenage et une relation de codependance malsaine. On voit que cet homme qui était pourtant odieux a beaucoup compté pour elle.

Très bon film… des personnages, une ambiance, des dialogues et une interprétation magistrale de toutes et tous. Un hommage au majordome, seul héros véritable de cette histoire.

Caricatural du début à la fin. Quel ennui et quelle déception.

Le duo Isabelle Huppert et Laurent Lafitte est excellent et drôle. Raphaël Personaz, Marina Fois, Mathieu Demy sont parfaits dans leurs rôles. Le film est très beau esthétiquement et bien construit. Il ne faut pas s'attendre à des révélations, le fond reste sur ce que l'on sait. Mais, je n'attendais rien d'autre.

Film très réussi ! Le casting est parfait avec un jeu de chacun des acteurs simplement juste et fin ! À la fois drôle, pinçante et émouvante, cette histoire « librement inspirée » de celle que l’on connaît tous, nous montre la cupidité de l’homme à son paroxysme ! Fortement recommandé pour passer un agréable moment !

Doté d'un casting dream team où figurent les deux têtes d'affiche Isabelle Huppert (rôle de Marianne Farrère) et Laurent Lafitte (Pierre-Alain Fantin) qui sont des techniciens du jeu hors pair, ce film se pose en divertissement fluide, agréable, savoureux. Il faut dire que les dialogues ont l'audace de la pertinence et la concision de l'intelligence du milieu représenté, les ultra-riches raffinés. Délectation totale. Et voilà que la dramaturgie que dope la construction de chaque rôle enrichi d'ambivalence met en majesté des enjeux de pouvoir que sert et dessert l'amour ou la détestation. Peut-être d'ailleurs est-ce un peu trop construit... En tout cas, la richesse est un "coffre à too much" dont bénéficie par contraste L. Lafitte dans sa version pauvreté relative de parvenu surfait qu'il déploie à merveille. Il faut le voir avec son cheveu lâche, sa mobylette ringarde et sa grossièreté sexuellement obscène détoner dans des villas hautes en valeur. À l'inverse, quelle force de retenue ont les contre-emplois tels Marina Foïs et Mathieu Demy étriqués dans un registre si loin de leurs habituelles partitions ultra-fantasques. Et pour le coup, leurs rôles n'évoluent pas assez, ni physiquement ni sensiblement, une frustration probable pour le public, même si les judicieuses incursions de témoignages sur le type "confessions" leur donnent à tous une sincérité plurielle, humaine, adorable. De même, je suis marri de ne pas voir d'étoffe au rôle d'un équivalent Pascal Greggory, l'amant du photographe. Note particulière pour les costumes mobilisés : on voyage !

On peut faire plus invraisemblable, mais c’est difficile.
On peut faire plus vulgaire, mais c’est difficile.
On peut faire plus abject, mais c’est difficile.
Et pourtant… la vérité dépasse bien souvent la fiction.
Mais dans quel sens ?
Ça pour le coup, je crois qu’on n’en saura jamais rien car le film reste aussi superficiel qu’on pouvait le craindre.