Les Sœurs de Gion

De Kenji Mizoguchi
Cinémas Drame 1h10

Réalisation : Kenji Mizoguchi
Principaux artistes : Isuzu Yamada, Yoko Umemura, Benkai Shiganoya, Taizô Fukami
Genre : Drame
Titre original : Gion no Shimai
Nationalité : Japon
Durée : 1h10
Date de sortie (ou ressortie) : 19 mars 2008
Distributeur : Carlotta Films (11/11/1992)

Présentation

Kyoto dans les années 30. Après la faillite de son magasin et la vente aux enchères de tous ses biens, un homme d’un certain âge quitte sa femme et son enfant pour se réfugier chez la geisha dont il est le protecteur. Reconnaissante qu’il lui ait payé ses dettes et sans doute amoureuse, Umekichi lui offre chaleureusement son hospitalité, malgré les réticences de sa sœur, Omocha, à héberger ce client. Les deux sœurs ne partagent pas la même conception de leur métier et des hommes : l’aînée, soumise, s’inscrit dans un rapport de totale dépendance avec eux, tandis que la plus jeune, clairvoyante, sait qu’elle n’est pas considérée autrement que de la marchandise. Quitte à être exploitée, elle compte bien elle aussi exploiter sans pitié les autres, à commencer par un marchand de kimono amoureux d’elle.

Film rare et bouleversant de Mizoguchi, Les Sœurs de Gion offre un constat saisissant de dureté et de lucidité sur la société japonaise des années 30 et notamment le monde de la prostitution qui inspirera une grande partie de l’œuvre de cet immense cinéaste japonais.

Les Sœurs de Gion : la distribution

Réalisation : Kenji Mizoguchi

Casting : Isuzu Yamada (O-Mocha), Yoko Umemura (Umekichi), Benkai Shiganoya (Shimbei Furusawa), Taizô Fukami (Kimura), Fumio Okura (Jurakudo), Eitaro Shindo (Kudo), Sakurako Iwama (Omasa Kudô), Namiko Kawashima

Avant Les Sœurs de Gion, Kenji Mizoguchi a réalisé L'Élégie d'Osaka en 1936, Les Coquelicots en 1935, Oyuki la vierge en 1935 et La Cigogne en papier en 1934.

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Isuzu Yamada dans L'Élégie d'Osaka (1936) et Le Peigne d'Oroku (1935) ; Yoko Umemura dans L'Élégie d'Osaka (1936) et Oyuki la vierge (1935) et Benkai Shiganoya dans L'Élégie d'Osaka (1936).

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