Réalisation :
Amichai Greenberg
Principaux artistes :
Ori Pfeffer, Hagit Dasberg-Shamul, Emmanuel Cohn, Michael Fuith
Genre : Drame
Titre original : Ha Edut
Nationalité : Israël
Durée : 1h34
Année de production : 2017
Date de sortie (ou ressortie) : 13 mars 2019
Présentation
Historien juif orthodoxe, Yoel a pour mission de préserver des lieux de mémoire liés à la Shoah. Depuis des années, il enquête sur un massacre qui se serait déroulé dans le village de Lendsdorf, en 1945. Il doit accélérer ses recherches sur une fosse commune : s'il n'apporte pas très vite des preuves, le site sera recouvert de béton sous 15 jours. Yoel travaille donc d'arrache-pied, sous le regard désapprobateur de sa mère. Or, au fil de son enquête, il découvre le passé trouble de cette dernière. Il sait qu'une enquête plus poussée le conduira à une révélation terrible, mais en tant qu'historien, pour l’amour de son peuple et la mémoire, il se doit de révéler la vérité.
Les Témoins de Lendsdorf a été écrit sur une période de 12 ans par Amichai Greenberg, qui réalise ici son premier long-métrage. Le scénario s’inspire d’un fait historique bien précis, le massacre de Rechnitz en Autriche. Pour une histoire plus authentique, Greenberg a repris les témoignages de villageois dans le documentaire Totschweigen de Eduard Erne et Margareta Heinrich. Les Témoins de Lendsdorf a été sélectionné par plusieurs festivals internationaux, dont la Mostra de Venise.
Les Témoins de Lendsdorf : la distribution
Réalisation : Amichai Greenberg
Casting : Ori Pfeffer (Yoel), Hagit Dasberg-Shamul (Rina), Emmanuel Cohn (l'archiviste), Michael Fuith (le maire autrichien), Ori Yaniv (Miki), Iréna Flury (Sylvie), Michaela Rosen (le politicien autrichien), Helmuth Häusler (le garde du corps)
Distribution technique : Amichai Greenberg (scénario), Marnix Veenenbos (musique), Walter W Cikan (musique)
La musique a été composée par Walter W Cikan, qui avait composé auparavant la bande son du film Antares en 2004.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Ori Pfeffer dans Le Cours étrange des choses (2013) et Apartment # 5C (2002).
Derniers avis sur le film : Les Témoins de Lendsdorf
Avis publié par Jack Sparrow le 16 mars 2019
Film très intéressant, mais pas pour la narration sur les massacres de la Seconde Guerre mondiale.
Je n’ai pas été intéressé par cette trame narrative.
C’est basé sur des faits réels.
Ce qui m’a vraiment intéressé, c’est le paradoxe entre le fait qu’un individu soit un intégriste religieux et un chercheur universitaire en même temps.
La religion demande la foi, donc l’aveuglement puisque le doute est interdit en religion.
Le chercheur universitaire demande le doute, la remise en question permanente et la quête d’une vérité, tout du moins de la compréhension.
Dans sa recherche sur un massacre dans une ville autrichienne, cet intégriste religieux et chercheur universitaire va apprendre quelque chose qui va faire tressaillir les fondements de ses croyances, de ses certitudes.
Ce qu’il apprend peut remettre en cause tout son statut social, sa place dans son groupe et la place de sa famille, dès lors la pression sociale devient quelque chose de très fort au point où sa sœur aînée exige de lui qu’il se taise.
La place dans le groupe serait plus forte que la vérité ; moi, c’est cela qui m’a vraiment intéressé et pas l’histoire du massacre.
Rappelons-le, c’est basé sur des faits réels, donc ce film est aussi un moyen d’aller voir comment va le monde et les problèmes, la structuration des groupes sociaux ailleurs. C’est un bon moyen de voyager sans se déplacer.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
1 avis sur Les Témoins de Lendsdorf
Avis publié par Jack Sparrow le 16 mars 2019
Film très intéressant, mais pas pour la narration sur les massacres de la Seconde Guerre mondiale.
Je n’ai pas été intéressé par cette trame narrative.
C’est basé sur des faits réels.
Ce qui m’a vraiment intéressé, c’est le paradoxe entre le fait qu’un individu soit un intégriste religieux et un chercheur universitaire en même temps.
La religion demande la foi, donc l’aveuglement puisque le doute est interdit en religion.
Le chercheur universitaire demande le doute, la remise en question permanente et la quête d’une vérité, tout du moins de la compréhension.
Dans sa recherche sur un massacre dans une ville autrichienne, cet intégriste religieux et chercheur universitaire va apprendre quelque chose qui va faire tressaillir les fondements de ses croyances, de ses certitudes.
Ce qu’il apprend peut remettre en cause tout son statut social, sa place dans son groupe et la place de sa famille, dès lors la pression sociale devient quelque chose de très fort au point où sa sœur aînée exige de lui qu’il se taise.
La place dans le groupe serait plus forte que la vérité ; moi, c’est cela qui m’a vraiment intéressé et pas l’histoire du massacre.
Rappelons-le, c’est basé sur des faits réels, donc ce film est aussi un moyen d’aller voir comment va le monde et les problèmes, la structuration des groupes sociaux ailleurs. C’est un bon moyen de voyager sans se déplacer.
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