Levante

Sofia, une joueuse de volleyball prometteuse de 17 ans, apprend qu’elle est enceinte la veille d’un championnat qui peut sceller son destin. Ne voulant pas de cette grossesse, elle cherche à se faire avorter illégalement et se retrouve la cible d’un groupe fondamentaliste bien décidé à l’en empêcher à tout prix. Mais ni Sofia ni ses proches n’ont l’intention de se soumettre à l’aveugle ferveur de la masse.

Réalisatrice de Levante, son premier long-métrage, Lillah Halla veut mettre en lumière une organisation collective autour des thèmes du sport et du droit à l'avortement. « Levante ce n’est pas seulement une histoire d’amour, une relation maternelle avec une coach sportive, une relation au père ou l’engagement du groupe dans le problème de Sofia. C’est un tissage de plusieurs relations. Évidemment, la question du droit à l’avortement m’intéressait aussi beaucoup. J’ai l’impression, ces dernières années, que beaucoup d’histoires sur l’avortement se sont concentrées sur la tragédie individuelle, sans vraiment pointer du doigt le fait qu’il s’agit d’un problème social », explique la cinéaste brésilienne.