Les Minions 2 : Il était une fois Gru

Les Minions, les sbires maladroits du machiavélique Gru, sont de retour pour une nouvelle aventure aux accents rétro. Tout aussi farfelue et cocasse que son prédécesseur, cette suite est un petit plaisir parfaitement calibré pour l'arrivée des vacances.

Sept ans après Les Minions, dans lequel ils étaient au service de la super vilaine Scarlet Overkill, Kevin, Stuart, Bob et tous leurs confrères sont désormais les sbires et les larbins de Gru. Bien qu'encore enfant, ce dernier redouble d'ambition machiavélique. Son projet ? Intégrer les « Vicious 6 », une organisation mondiale réunissant les plus grands bandits. Voyant qu'il n'est pas pris au sérieux par ses idoles, il décide de leur dérober un puissant talisman. Un butin qu'il perd aussitôt à cause d'une énième étourderie d'Otto. On s’en doute : la tête de Gru est mise à prix. Mais heureusement pour lui, ses acolytes vont se battre pour le sauver...

À bien des égards, Les Minions 2 : Il était une fois Gru, toujours produit par Universal et Illumination Entertainment, s'inscrit dans la lignée de son prédécesseur. Après tout, pourquoi changer une recette gagnante ? Gags visuels à gogo, références ludiques, bande originale inspirée, ambiance « seventies » soignée : la mécanique est bien huilée voire très familière, mais son efficacité et son esprit toujours aussi régressif demeurent quasi intacts.

Une mignonnerie sans temps mort

Au rayon des quelques nouveautés, cette nouvelle aventure familiale se permet d'éclater son récit. En partie séparées, les Minions vont, en effet, devoir remplir différentes quêtes : alors qu'Otto traque le talisman à travers l'Amérique et ses grandes étendues, Kevin, Stuart et Bob vont quant à eux se frotter aux arts martiaux, au cœur de Chinatown à San Francisco. De son côté, Gru trouve dans le légendaire Will Karnage, un allié de taille ainsi qu'une figure paternelle inattendue... Tout un programme, donc !

Outre le fait de multiplier les péripéties, ce choix narratif permet au réalisateur Kyle Balda (auteur déjà de Le Lorax, Les Minions et Moi, moche et méchant 3) de revisiter quelques genres cinématographiques, comme le road movie, le buddy movie (« le film de potes »), ou encore, le film de kung-fu, le tout à la sauce « Minion ». Aussi divertissant que tendre, l'ensemble trouve son équilibre sans mal et carbure à un rythme frénétique jusqu'à une conclusion explosive. Rien de tel pour dérider les zygomatiques des plus jeunes spectateurs et détendre leurs accompagnateurs plus âgés.