Ni le ciel ni la Terre

En Afghanistan, dans la vallée du Wakhan, en 2014, le capitaine Antarès Bonassieu et ses hommes sont chargés de sécuriser la zone. Ils cohabitent tant bien que mal avec la population locale, qui supporte de moins en moins la présence des soldats. Une nuit, ces derniers observent les mouvements étranges de villageois venus tuer un mouton au sommet d'une crête. Quelques instants plus tard, des militaires manquent à l'appel. Ont-ils déserté ou bien ont-ils été enlevés ? Les disparitions se succèdent et Antarès est persuadé que des hommes du village voisin en sont responsables. Mais les choses sont plus compliquées qu'elles ne paraissent.

Le film fut tourné au Maroc afin de préserver la sécurité des équipes techniques et des acteurs, les montagnes de l'Atlas offrent en effet le même type de paysages que l'Afghanistan, pays dans lequel se déroule le récit. Clément Cogitore, le réalisateur, a tenu à intégrer les difficultés rencontrées (tempête de sable, scorpions…) au long-métrage, afin de lui conférer un réalisme presque documentaire. C'est aussi pour coller à la réalité qu'il a fait le choix esthétique d'exploiter au maximum la lumière naturelle.