Un pays qui se tient sage

De David Dufresne (2020)
Cinémas Documentaire 1h26

Réalisation : David Dufresne
Genre : Documentaire
Nationalité : France
Durée : 1h26
Année de production : 2020
Date de sortie (ou ressortie) : 30 septembre 2020

Présentation

Témoins, spécialistes, intellectuels, victimes et militants, se succèdent face caméra face aux actions de la police française actuelle. Ils regardent ensemble des images qu'ils commentent et débattent pour défendre leurs idées. Le titre rappelle l’interpellation de lycéens à Mantes-la-Jolie (Yvelines) en décembre 2018. Dans une fameuse vidéo, les adolescents interpellés par la police sont alignés genoux à terre et mains sur la tête et on pouvait entendre un policier se réjouir : « Voilà une classe qui se tient sage. »

Derniers avis sur le film : Un pays qui se tient sage

Avis publié par Salamandre92 le 28 octobre 2020

Documentaire utile et nécessaire en contrepoint des thèses officielles, le pouvoir étant dans un déni politique face aux violences policières.
Les médias, dirigés par des milliardaires aux ordres, montrent des politiques et des journalistes qui amalgament et réduisent le mouvement des "gilets jaunes" à une horde de casseurs radicalisés pour le discréditer. Schéma classique connu des historiens.

Le film alterne des vidéos tournées à chaud (1/3 du film) avec des interviews d'historiens, avocats, psychologues, salariés au bas de l'échelle sociale, général de gendarmerie, délégués syndicaux des policiers qui confrontent leurs impressions et analysent ces événements.
Les questions posées sont les bonnes : quelle est la légitimité de ces violences policières ? Une police au service de qui ? (la population ou l'état ?) La démocratie est-elle menacée ?
Des références à Hannah Arendt, Jean Genet, Machiavel, ...)
L'entrevue Macron-Poutine évoque la "démocratie" à la russe où les opposants sont arrêtés préventivement.

S'il y a bien eu des violences de part et d'autre, comme le montrent les images et témoignages, l'ONU et le Conseil de l'Europe ont rappelé que les armes utilisées par la police française étaient sans commune mesures avec la menace, le fondement du maintien de l'ordre c'est la proportionnalité de l'usage de la force (les LBD sont des armes puissantes et très précises).
Le film dénonce la violence sociale menée par nos gouvernements successifs à l'origine des "gilets jaunes" : l'explosion ces dernières années de la précarité, emplois jetables, stages, CDD, etc ... Ceux qui travaillent pour des salaires trop faibles n'arrivent plus à boucler les fins de mois et tombent dans la pauvreté. La France d'en bas, des nouveaux prolétaires.

C'est un film fort et grave qui présente un intérêt historique bien plus pérenne que les réseaux dits "sociaux". Documentaire à voir et revoir résolument.

Avis publié par Ouvrage.NET / L.B.E Publishing le 26 octobre 2020

Je suis également partagé.
Vu et revu sur dailymotion et bittube.tv, best of
Les points positifs, le s références à Bourdieu, Gustave Le Bon...
En revanche, c'est limite à charge contre la "flicaille". Ils sont certes pas malins malins mais niveau violence on n'est pas aux états unis. Y a pas de casseurs?

Avis publié par Daniel le 26 octobre 2020

Intelligent, profond, magnifiquement filmé.

Avis publié par Didier le 14 octobre 2020

Des images déjà vu en boucle à la TV. On attendait un peu plus de profondeur et d'investigations Un manque d'expression à la fois de la Police dont les représentants sont bien gênés de s'exprimer sur les actions de leurs collègues brutaux alors qu'ils ont certainement des choses à dire et des acteurs de la société civile caricaturaux alors que ce mouvement a pour origine des problèmes réels et sérieux.

Avis publié par sonia le 2 octobre 2020

Quelle déception ! Ce docu qui devait faire l'évènement n'est que la compil d'images de violences policières liées aux émeutes des Gilets Jaunes déjà vues 50 000 fois sur les réseaux sociaux entrecoupées de diatribes des potes dépressifs de David Dufresne.

On entend évidemment très peu les policiers mais plus étonnant, à peine plus les victimes.

A part les militants professionnels venus en bandes, les spectateurs qui ont suivit avec attention les évènements à l'époque s'ennuient ferme face à ce radio crochet du microcosme d'invitées perpétuelles du bouillon d'extrême gauche franco-franchouillard.

8 avis sur Un pays qui se tient sage

Avis publié par Salamandre92 le 28 octobre 2020

Documentaire utile et nécessaire en contrepoint des thèses officielles, le pouvoir étant dans un déni politique face aux violences policières.
Les médias, dirigés par des milliardaires aux ordres, montrent des politiques et des journalistes qui amalgament et réduisent le mouvement des "gilets jaunes" à une horde de casseurs radicalisés pour le discréditer. Schéma classique connu des historiens.

Le film alterne des vidéos tournées à chaud (1/3 du film) avec des interviews d'historiens, avocats, psychologues, salariés au bas de l'échelle sociale, général de gendarmerie, délégués syndicaux des policiers qui confrontent leurs impressions et analysent ces événements.
Les questions posées sont les bonnes : quelle est la légitimité de ces violences policières ? Une police au service de qui ? (la population ou l'état ?) La démocratie est-elle menacée ?
Des références à Hannah Arendt, Jean Genet, Machiavel, ...)
L'entrevue Macron-Poutine évoque la "démocratie" à la russe où les opposants sont arrêtés préventivement.

S'il y a bien eu des violences de part et d'autre, comme le montrent les images et témoignages, l'ONU et le Conseil de l'Europe ont rappelé que les armes utilisées par la police française étaient sans commune mesures avec la menace, le fondement du maintien de l'ordre c'est la proportionnalité de l'usage de la force (les LBD sont des armes puissantes et très précises).
Le film dénonce la violence sociale menée par nos gouvernements successifs à l'origine des "gilets jaunes" : l'explosion ces dernières années de la précarité, emplois jetables, stages, CDD, etc ... Ceux qui travaillent pour des salaires trop faibles n'arrivent plus à boucler les fins de mois et tombent dans la pauvreté. La France d'en bas, des nouveaux prolétaires.

C'est un film fort et grave qui présente un intérêt historique bien plus pérenne que les réseaux dits "sociaux". Documentaire à voir et revoir résolument.

Avis publié par Ouvrage.NET / L.B.E Publishing le 26 octobre 2020

Je suis également partagé.
Vu et revu sur dailymotion et bittube.tv, best of
Les points positifs, le s références à Bourdieu, Gustave Le Bon...
En revanche, c'est limite à charge contre la "flicaille". Ils sont certes pas malins malins mais niveau violence on n'est pas aux états unis. Y a pas de casseurs?

Avis publié par Daniel le 26 octobre 2020

Intelligent, profond, magnifiquement filmé.

Avis publié par Didier le 14 octobre 2020

Des images déjà vu en boucle à la TV. On attendait un peu plus de profondeur et d'investigations Un manque d'expression à la fois de la Police dont les représentants sont bien gênés de s'exprimer sur les actions de leurs collègues brutaux alors qu'ils ont certainement des choses à dire et des acteurs de la société civile caricaturaux alors que ce mouvement a pour origine des problèmes réels et sérieux.

Avis publié par sonia le 2 octobre 2020

Quelle déception ! Ce docu qui devait faire l'évènement n'est que la compil d'images de violences policières liées aux émeutes des Gilets Jaunes déjà vues 50 000 fois sur les réseaux sociaux entrecoupées de diatribes des potes dépressifs de David Dufresne.

On entend évidemment très peu les policiers mais plus étonnant, à peine plus les victimes.

A part les militants professionnels venus en bandes, les spectateurs qui ont suivit avec attention les évènements à l'époque s'ennuient ferme face à ce radio crochet du microcosme d'invitées perpétuelles du bouillon d'extrême gauche franco-franchouillard.

Avis publié par Jack Sparrow le 1er octobre 2020

Certaines scènes du déchiquetage de mains sont excessivement violentes à regarder et peuvent forcer à fermer les yeux.

La police a un problème de recrutement depuis plusieurs années, Sarkozy en est lourdement responsable, le niveau de recrutement a été baissé, avant il y avait une plus grande rigueur conforme à l’exigence de probité, d’honneur et d’intégrité de la loi n° 83-634 portant droits et obligations des fonctionnaires.

Les policiers étaient des personnes qui avaient du sang-froid et qui en avaient dans la caboche ; aujourd’hui il n’est pas exagéré de dire que n’importe qui peut être embauché.
Arte Radio : Gardiens de la paix
◘ https://www.arteradio.com/son/61664080/gardiens_de_la_paix

Ou encore ce journaliste infiltré dans la police, Valentin Gendrot, qui vient de sortir un livre, formé que 3 mois et qui indique que dans sa promotion, il y avait des personnes avec des casiers judiciaires pour trafics et autres.

Les problèmes de violence viennent surtout des corps de la police des villes et pas des spécialistes des manifestations, le documentaire le montre, si nous regardons attentivement, ce ne sont ni le corps des gendarmes spécialisés dans les manifs, ni le corps de CRS, mais la police nationale qui ne sait pas utiliser le matériel, car elle n’a pas été entraînée contrairement aux autres ; ce sont les bacs et brigades mobiles, des flics en civil qui sont à l’origine de la presque totalité des blessures.

Pour les LBD ou Flash Ball, les imbéciles qui les ont inventés, ont oublié un principe physique : Effet Magnus ; une balle ronde jetée ou tirée avec une force, si elle est en plus en rotation sur elle-même, dans l’aire, finit par changer de direction et partir à 90° de sa trajectoire ; en gros elle fout le camp ailleurs ; ainsi vous visez une personne, c’est une autre qui se la prend.
Effet Magnus :
◘ https://www.youtube.com/watch?v=2OSrvzNW9FE

L’origine de la police vient de France par le Guet royal, guetter, guetteur. Il prend le nom du mur d’enceinte de fortification des villes de pouvoir, des cités ; en grec le muraille : poliss.

Les pauvres étaient bannis de ces cités, de ces villes de pouvoir, ils étaient mis au banc du lieu-dit, le lieu-dit du pouvoir ; ce qui donna le mot : banlieue ; originellement : virer les pauvres des endroits ou vivent les riches ou s'excrecent les pouvoirs.
La police (poliss) étant là pour protéger les riches, éta

Avis publié par Aminata le 1er octobre 2020

Je suis partagée avec ce documentaire.
Il est intéressant, nous voyons au cœur du mouvement des gilets jaunes les violences policières absurdes et abjectes.

Mais, la plupart des commentaires des intervenants, je les ai trouvés fades, sans saveur, c’était des lieux communs, la bêtise populaire, ce que l’on entend systématiquement dans les médias, des espèces de phrases automatiques que nous entendons partout et vide de sens.

Effectivement, il y a un problème avec la maitrise des concepts de science politiques et juridiques de démocratie et de république.

Déjà la France, constitutionnellement, n’est pas une démocratie, ce n’est pas inscrit dans la constitution. La constitution est en 4 parties, le 1er article de la partie de 1958 dit :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. »

« Démocratique » et non « démocratie » ! Cela n’a pas la même signification, l’un est un adjectif qualificatif de République, l’autre est un substantif.

« indivisible, laïque, démocratique et social » ne portent pas sur France, mais sur République.

La démocratie implique le droit de vote du peuple, or en France, fort heureusement, le peuple ne vote pas, ce sont les majeurs qui ont le droit de vote, pas les enfants de 3 ans, 7 ans, 16 ans qui sont pourtant membres du peuple. En France, ce sont les citoyens qui votent, la citoyenneté n’a rien à voir avec la nationalité, puisque des étrangers peuvent avoir le droit de vote en France ; la citoyenneté s’acquiert à 18 ans.

Ni démocratique, ni république ne garantissent la liberté d’expression ; dans une constitution, la liberté d’expression doit être citée nommément et garantie en tant que telle, ce qui est le cas dans la constitution française.

Si vous n’avez qu’un seul parti autorisé et que tous les citoyens ont le droit de vote, c’est démocratique, « démos et Kratos » n’ont jamais garanti la pluralité, ni la liberté d’expression, mais le droit de vote à ceux que l’on autorise à être du démos.

Les esclaves, les femmes, les handicapés, les pauvres ont souvent été exclus du démos. En France, les pauvres hommes ont été interdits de vote dès le commencement, un régime dit démocratique, mais censitaire, dire que les hommes ont eu le droit de vote avant les femmes est faux, les hommes pauvres ne l’avaient pas.

Avis publié par Mourad le 30 septembre 2020

Bof, bof, bof !

Il y a des scènes très violentes, l’on nous montre avec trop d’insistance les mains arrachées, pour moins, nous sommes là dans le voyeurisme, je me suis caché les yeux déjà les hurlements des victimes sont insupportables, donc ajouter le voyeurisme, je n’ai pas vu l’intérêt.

La plupart des intervenants ne maitrisent absolument pas leurs sujets, même cachés derrière leurs titres universitaires.

Aucune maitrise des concepts de : République, Démocratie, Violence et Police.
Ni la République, ni la Démocratie ne garantissent les libertés individuelles, d’expression et de droits de l’homme.

La République est une manière de gérer le pouvoir, de l’administrer, supposément en opposition à Aristocratie, l’on ne peut pas hériter du pouvoir sur une base génétique.

La démocratie est un système de vote, dans lequel l’on décide qui est membre du peuple ou non, qui a le droit de vote au pas.

Faisons un jeu pervers et sadique.
Quels sont les pays qui sont démocratiques et des républiques, inscrits dans leur constitution ?
- République populaire de Chine, démocratie et démocratique cités 26 fois.
- République populaire démocratique de Corée, dit Corée du Nord ! Démocratique cité 77 fois !
- Cuba, démocratique cité 5 fois, république 33 fois.
- Fédération russe, république 46 fois, démocratique 2 fois.
- Turquie, démocratie 10 fois, république 18 fois.
- Syrie, république 69 fois, démocratie 5 fois.

Source université de Perpignan, département de droit public et constitutionnel :
► https://mjp.univ-perp.fr/constit/constitintro.htm

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