Bleachers à l’Olympia : machine à tubes
Le groupe Bleachers donnera un concert unique en France le 2 septembre prochain à l’Olympia. Parmi ses membres, le musicien et producteur Jack Antonoff, qui viendra défendre le quatrième album de la formation.
La tournée de Bleachers s’intitule From the Studio to the Stage, soit littéralement, « du studio à la scène » et pourrait se lire comme un pied de nez à la réputation de son membre le plus connu, Jack Antonoff. Un temps membre du groupe pop Fun – qui fit un carton avec le titre « We Are Young » –, son nom est désormais synonyme de succès massif. Chanteur, compositeur, multi-instrumentiste, mais aussi producteur, le natif du New Jersey est de tous les bons coups, de tous les hits : il écrit, produit et compose pour Lana del Rey, Lorde, Taylor Swift, Florence + The Machine, Diana Ross, St. Vincent, The 1975… En résumé, Jack Antonoff est un faiseur de tubes. Un homme de studio, donc, à la patte reconnaissable entre mille, avec ses beats imparables, ses mélodies en forme d’hymnes infaillibles, ses arrangements au millimètre. Décoré de pas moins de onze Grammy Awards, Antonoff s’impose désormais comme un incontournable de la musique anglo-saxonne : la BBC écrivait en 2021 que le compositeur avait « redéfini la musique pop », tout simplement.
Bleachers, la pop perso
Logique, donc, qu’il existe dans son portfolio une formation où, pour une fois, il n’offre pas ses services aux autres mais chante ses propres influences, entre pop romantique, écriture sensible et volonté de faire danser, toujours. Influencé par les groupes Arcade Fire et Disclosure, grand amoureux de Bruce Springsteen, une fois sorti des studios, Jack Antonoff offre sur scène avec Bleachers des concerts joyeux, à l’image des sonorités pop rock qu’il affectionne. La force d’Antonoff, et donc de Bleachers, réside dans ce jeu constant avec la frontière de la musique dite « populaire », grand public, et son versant indépendant. Formule appliquée à nouveau pour le quatrième album du groupe, sobrement intitulé Bleachers. Comme pour l’album précédent, les textes, entre autres, d’« Alma Mater », « Tiny Moves » ou « Me Before You » tournent autour des réflexions de Jack Antonoff sur les contradictions de la vie moderne, comme un Polaroid d’une époque.
→ Bleachers à l'Olympia le 2 septembre 2024
Partager cet article sur :
Nos derniers articles
Le 27 novembre à la salle Gaveau, le Chœur et l’Orchestre de l’Opéra royal, sous la direction de Gaétan Jarry, interpréteront le Requiem de Mozart, une œuvre toujours nimbée d’une fascinante aura.
Le jeune pianiste américain Paul Cornish démontrera l’étendue de son talent lors de son passage au Duc des Lombards le 26 novembre pour deux concerts intenses en trio autour de son premier album récemment sorti.
Les Anglais de Mumford & Sons investissent l’Adidas Arena le 14 novembre prochain. Ils y défendront leur dernier album, Rushmere, sorti en mars. Une œuvre à la fois moderne et profondément ancrée dans la tradition folk du groupe.
Au musée de l'Armée, la musique prend un accent résolument féminin avec le cycle « À armes égales ? ». Le 6 novembre, c’est au tour de la pianiste Célia Oneto Bensaid de célébrer quatre compositrices du XIXᵉ siècle, trop longtemps invisibilisées, aux côtés de l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine.





