Paul Cornish trio au Duc des Lombards : Le nouveau génie du jazz
Le jeune pianiste américain Paul Cornish démontrera l’étendue de son talent lors de son passage au Duc des Lombards le 26 novembre pour deux concerts intenses en trio autour de son premier album récemment sorti.
À seulement 28 ans, il impressionne par sa virtuosité et sa capacité à mêler diverses influences dans une expression toute personnelle. Quelques mois après la sortie de son premier album très remarqué, You’re Exaggerating!, sur le légendaire label Blue Note, le pianiste Paul Cornish poursuit sur scène ses explorations musicale en trio, en jouant au Duc des Lombards. Il y sera entouré de deux fidèles et brillants musiciens : le contrebassiste Jermaine Paul et le batteur Jonathan Pinson.
Une jeunesse entourée de musique
Fils de pasteur, Paul Cornish a grandi à Houston au Texas, en baignant dans la musique, à l’instar de son frère aîné Philip, claviériste et ancien directeur musical du Sunday Service Choir de Kanye West. Apprenant les percussions puis le piano classique dès le plus jeune âge, tout en s’exerçant auprès de la chorale de son église, le jeune homme rejoint ensuite dans sa ville natale la prestigieuse High School for the Performing and Visual Arts, avant de s’envoler vers Los Angeles où il étudie à l’Institut de Jazz Herbie Hancock. Paul Cornish n’a cessé depuis de se frotter à tous les registres, apparaissant aux côtés notamment de Kamasi Washington, de John Legend ou du groupe pop Haim. En juin dernier, il accompagnait aussi le saxophoniste Joshua Redman sur son dernier album Words Fall Short.
Un premier album virtuose
Héritier d’immenses pianistes tels Thelonious Monk, Herbie Hancock ou encore son modèle Robert Glasper, Paul Cornish a publié avec You’re Exaggerating! un premier album ambitieux qui ravive les plus grandes heures du jazz tout en apportant un vent de fraîcheur et des préoccupations contemporaines. C’est particulièrement le cas sur quelques-uns des morceaux phares qui éblouissent par leur audacieuse maîtrise comme « Palindrome », « DB Song » ou « Queinxiety », quand d’autres font résonner un véritable groove (« Dinosaur Song ») ou invitent à la rêverie (« Slow Song », « 5 AM »). Convoquant de nombreuses références, il rend également hommage à « Queen Geri », soit la grande pianiste Geri Allen qu’il cite comme l’une de ses influences majeures dans sa façon unique de marier tradition et avant-garde. Nul doute que Paul Cornish saura à son tour marquer l’histoire du jazz ; cela ne fait que commencer !
→ Paul Cornish trio au Duc des Lombards le 26 novembre 2025
Partager cet article sur :
Nos derniers articles
Les Anglais de Mumford & Sons investissent l’Adidas Arena le 14 novembre prochain. Ils y défendront leur dernier album, Rushmere, sorti en mars. Une œuvre à la fois moderne et profondément ancrée dans la tradition folk du groupe.
Au musée de l'Armée, la musique prend un accent résolument féminin avec le cycle « À armes égales ? ». Le 6 novembre, c’est au tour de la pianiste Célia Oneto Bensaid de célébrer quatre compositrices du XIXᵉ siècle, trop longtemps invisibilisées, aux côtés de l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine.
L’Australien Chet Faker sera de passage au Bataclan le 22 octobre pour un concert qui dévoilera les nouveaux morceaux d’un futur album à venir, mais aussi quelques-uns de ses titres emblématiques.
Vincent Delerm retrouve une nouvelle fois la Cigale pour deux séries de concerts, du 21 au 25 octobre puis du 18 au 22 novembre, faisant suite à la sortie de son huitième album, La Fresque, sur lequel le chanteur continue de creuser son sillon délicat.





