À mon seul désir

De Lucie Borleteau (2023)
Cinémas Drame 1h57

Réalisation : Lucie Borleteau
Principaux artistes : Zita Hanrot, Louise Chevillotte, Laure Giappiconi, Pedro Casablanc
Genre : Drame
Nationalité : France
Durée : 1h57
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 5 avril 2023
Distributeur : Pyramide Films

Interdit - de 12 ans

Présentation

Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie... au moins une fois... vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l'histoire de quelqu'un qui a osé.

Avec À mon seul désir, Lucie Borleteau plonge le spectateur dans l'univers du strip-tease et interroge sur le rapport au désir. « En tant que personnage, la strip-teaseuse est souvent présentée comme une victime, ou comme une ensorceleuse. Pour ma part, je souhaitais faire ressentir au spectateur ce que peut éprouver une jeune femme qui se lance dans le strip-tease. Car pour beaucoup, moi incluse, cela reste un fantasme », explique la réalisatrice.

À mon seul désir : la distribution

Réalisation : Lucie Borleteau

Casting : Zita Hanrot (Mia), Louise Chevillotte (Aurore), Laure Giappiconi (Elody), Pedro Casablanc (Pablo), Sieme Miladi (Savannah), Yuliya Abiss (Sati), Tokou Bogui (Candy), Céline Fuhrer (Vergine), Sipan Mouradian (Afflelou), Thimotée Robart (Benjamin), Melvil Poupaud

Distribution technique : Lucie Borleteau (scénario), Pierre Desprats (musique), Alexis Kavyrchine (direction artistique), Clara Bourreau (scénario)

Avant À mon seul désir, Lucie Borleteau a réalisé Chanson douce en 2019 et Fidelio, l'odyssée d'Alice en 2014.

La musique a été composée par Pierre Desprats, qui avait composé auparavant la bande son des films Conann en 2023, L'Éden en 2022, La vache qui chantait le futur en 2022 et Olga en 2021.

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Zita Hanrot dans L'Homme debout (2023) et Annie Colère (2022) ; Louise Chevillotte dans Un silence (2023) et Première affaire (2023) et Laure Giappiconi dans Un été comme ça (2022) et Fou de Bassan (2021).

À mon seul désir : à propos

Le récit de Lucie Borleteau débute comme un conte envoûtant, puis instaure une distanciation par un regard caméra. Un peu à la manière d’une séance d’hypnose. Elle explique :

« Le scénario débute par l’adresse à la caméra d’Elody, qui est aussi un clin d’œil à la théâtralité. Le côté baroque du film me permettait de tout oser. L’idée que les femmes puissent avoir envie de mettre leur corps en représentation m’a toujours fascinée. Dans l’art en général, et le cinéma en particulier, le corps féminin a abondamment été utilisé comme élément d’envoûtement, comme produit d’appel, avec des variantes selon les époques. En tant que personnage, la strip-teaseuse est souvent présentée comme une victime, ou comme une ensorceleuse. Pour ma part, je souhaitais faire ressentir au spectateur ce que peut éprouver une jeune femme qui se lance dans le strip-tease. Car pour beaucoup - moi incluse -, cela reste un fantasme. Le film joue donc sans cesse entre conte et réalité, pour s’interroger sur notre rapport au désir, que l’on cherche à le susciter ou qu’il nous submerge. »

Elle décrit également comment la puissance de la sororité est un des piliers du film :

« Dans Fidelio (2014), je filmais un groupe d’hommes avec une femme au milieu ; ici, un groupe de femmes est au cœur de mon dispositif. Cette sororité n’est pas un fantasme : je l’ai observée sur le terrain. Il était important pour moi de la mettre en avant. Dans Nana de Zola, par exemple, les courtisanes sont en rivalité constante, et aussi bien dans la littérature que dans l’inconscient collectif, c’est ainsi qu’on imagine souvent ces femmes. Or, j’ai observé que dans ces endroits où l’on se met potentiellement en danger, une vraie solidarité opère. Il y a aussi beaucoup d’amusement, d’encouragements entre femmes, bien plus que de concurrence entre elles, qui sont d’âges, de milieux sociaux et d’origines variés. Un peu comme dans l’équipage de Fidelio, elles sont dans le même bateau et font bloc. »

Derniers avis sur le film : À mon seul désir

Avis publié par Noémie le 19 avril 2023

Très content de l'avoir vu, un peu long mais ça va, l'histoire nous emporte bien :)

Avis publié par Isabelle le 10 avril 2023

Immersion dans un club erotique où coexistent relations amicales voire ambiance familiale mais aussi rivalités entre ces femmes évoluant en huit clos... frontière ténue entre striptease et prostitution, amitié et amour, mais aussi évocation des rêves et passé de chacune, notamment des deux héroïnes, l'une ancienne thésarde, la seconde aspirante comédienne... des personnages attachants...

2 avis sur À mon seul désir

Avis publié par Noémie le 19 avril 2023

Très content de l'avoir vu, un peu long mais ça va, l'histoire nous emporte bien :)

Avis publié par Isabelle le 10 avril 2023

Immersion dans un club erotique où coexistent relations amicales voire ambiance familiale mais aussi rivalités entre ces femmes évoluant en huit clos... frontière ténue entre striptease et prostitution, amitié et amour, mais aussi évocation des rêves et passé de chacune, notamment des deux héroïnes, l'une ancienne thésarde, la seconde aspirante comédienne... des personnages attachants...

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