Belleville Tokyo

Un jeune couple heureux partage une même passion : le cinéma. Julien est critique, tandis que Marie travaille dans une traditionnelle salle du Quartier Latin. Un jour, sur le quai du train en partance pour Venise, le jeune homme annonce que rien ne va plus : il est décidé à quitter Marie. La jeune femme vient de se découvrir enceinte et Julien finit par revenir sur ses pas, multipliant les excuses. Mais l’amour n’est plus là et le jeune homme trompe sa compagne. Bouleversée par ces événements, la future maman refuse de subir la situation et tente de s’épanouir dans son travail.

Dans son premier long métrage de fiction, Élise Girard part d’un constat : selon la réalisatrice, le public n’a pas l’habitude de voir des histoires de futures mères quittées par leurs compagnons. Les angoisses de ces femmes se voient souvent « filmées par des hommes, qui en font des caricatures insupportables de femmes hystériques ». Cette analyse s’accompagne également d’une véritable culture cinéphilique, distillée tout au long du film. C’est la dimension la plus « personnelle » du long métrage… En effet, Belleville Tokyo profite de l’expérience d'Élise Girard chez Action, un célèbre groupe de cinémas parisiens d’art et d'essai.